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La révolution industrielle du XIXe siècle

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Par   •  17 Mai 2012  •  1 438 Mots (6 Pages)  •  2 463 Vues

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Introduction :

La révolution industrielle au XIXème siècle à entraîné en France l’apparition de la classe ouvrière. Pour Karl Marx, l’appartenance à une classe sociale se définit selon la place occupée dans les rapports de production : elle oppose les capitalistes et détenteurs du capital (généralement bourgeois) à la classe ouvrière (ou prolétariat) qui ne détient que sa force de travail pour survivre. Ce sont ces rapports de production qui déterminent les rapports sociaux dans la société.

Ceci nous amène à donc nous intéresser à l'évolution de la classe ouvrière « qui n'existe que dans la mesure où elle lutte contre celle qui l’exploite, Après la seconde guerre mondiale les ouvriers formaient une classe sociale au sens marxiste du terme, c'est à dire un groupe bien visible par son nombre, ses caractéristique de travail, le niveau de son revenu mais aussi par sa culture ( fierté du travail ouvrier) et son organisation (Syndicat...) »

L'enjeu du sujet est de déterminer les conséquences de cet évolution sur la classe ouvrière.

En effet depuis les trente glorieuses, l’économie française s'est transformée, des facteurs tel que la désindustrialisation, tertiarisation,monté du chômage et de la précarité peuvent expliquer cela.

Dans quel mesure ces transformations ont-ils engendrées des évolutions au seins de la classe ouvrière ?

Dans un premier temps nous verrons d'abord l'évolution du groupe social des ouvriers depuis trente ans (I), puis nous nous demanderons si ce groupe constitue encore unes classe sociale (II).

I) L'évolution du groupe social des ouvriers depuis trente ans.

Après avoir vu l'évolution de la part des ouvrier dans la population active (a) nous verrons les transformations dans la structure du groupe (b),

A. L'évolution de la part des ouvrier dans la population active.

Depuis les années 1970, le nombre de travailleur ouvriers a fortement diminué. En effet comme le montre le doc2, en 1975 40% des actifs étaient des ouvriers alors qu'en 2005 les ouvriers ne représentent lus que 24% des actifs. Cette baisse du nombre d'ouvrier peut s'expliquer par une mécanisation importante du travail, l’automatisation des machines et l’augmentation fulgurantes de celles-ci remplacèrent l’homme. De plus la désindustrialisation fait son apparition à partir des années 1970 de nombreuses industries disparaissent C'est le début de la fin des grands bastions ouvrier ( Pas de calais..). On assiste aussi à une tertiarisation des emplois qui ne va pas favoriser la présence des ouvriers dans le monde du travail. La classe ouvrière qui est éclaté entre les ouvriers qualifiés qui se sont rapproché de la classe moyenne et les ouvriers non qualifiés frappé par le chômage et précarité forme avec les employés une vaste « classe populaire », en effet ils constituent ensemble les catégories les plus touché s par le chômage et al précarité.

B) Transformation de la structure du groupe.

Durant les trente glorieuses, les ouvriers ont vu leur condition et niveau de vie considérablement s'améliorer, en effet ils ont acquis comme tous les salariés des droits supplémentaire comme les emplois qui sont plus protégé et des hausses de salaires leur permettent de rentré dans la société de consommation. Avec la tertiarisation des emplois, on a assisté à une diminution des emplois ouvriers non-qualifié mais à une augmentation du taux de chômage chez les ouvriers. De plus les enfants d'ouvriers sont de plus en plus poussé par leurs parents à poursuivre leurs études, selon le doc4 en 1984 78% des enfants d'ouvriers sont incité à poursuivre leurs études contre seulement 55% en 1950. Et cela qui va permettre aux enfant d'ouvriers qui devienne eux même ouvrier dans la majorité des cas d'avoir de meilleurs qualifications. C'est ce que Henry Mendras appelle « moyennisation » de la société, Toutes les couches de la population même les plus défavorisé on accès à l'éducation, la culture à la consommation de masse et une mobilité sociale.

Cette mobilité sociale sera dans la majorité des cas une mobilité de proximité, c'est à dire un accès à des positions sociales proches le cas le plus fréquent est celui du fils d'ouvrier qui devient employé.

La classe sociale ouvrière a fortement évolué durant ces trente dernière années, cette évolution peut s'expliquer par plusieurs facteurs. Mais est-ce pour autant la fin du sentiment d’appartenance à la classe ouvrière ?

II) Ce groupe constitue-t-il encore une classe sociale ?

Nous verrons d'abord la persistance de la

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