Le Tartuffe de Molière
Commentaire d'oeuvre : Le Tartuffe de Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar passable • 20 Octobre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 843 Mots (4 Pages) • 609 Vues
Le Tartuffe de Molière est une comédie classique en
cinq actes et en alexandrins, autorisée en 1669 après avoir
été censurée en raison de la dénonciation de la fausse
dévotion que met en oeuvre le dramaturge. En effet, le
personnage éponyme de cette comédie prend place dans
la famille d'Orgon en se faisant passer pour un dévot aux
yeux de tous. Seulement personne n'est dupe devant cette
supercherie, mais Orgon s'entête dans son aveuglement.
Nous sommes ici à la scène 2 de l'acte III ; dans cette
scène Dorine la soubrette de Mariane affronte Tartuffe
sans gène/gêne. Nous répondrons à la problématiquecomment molière/Molière à travers cette pièce dénonce-t-il
la fausse dévotion ? Pour cela nous étudierons dans la
première partie l'affrontement de deux personnages
opposés et dans une second partie la satire de la fausse
dévotion.
Dans cette scène l’affrontement entre deux
personnages opposés permet de donnée/donner a/à
chaque rôle un caractère plus fort.
Le personnage du dévot est caricaturé comme le montre le
champs lexical de la religion. Celui-ci est très présent tout
au long de la scène ; on retrouve les termes « ciel » (v.2),
« aumônes » (v.4), « grâce » (v.25). Le trait est poussé
jusqu'à l'utilisation de thermes/termes en rapport avec la
mortification : « serrez ma haire avec ma discipline » (v.1).
L'auteur aborde le thème du péché. Le péché de luxure est
évoqué dans la périphrase au vers 13 : « Et cela fait venir
de coupables pensées ». Il apparaît également comme un
bon chrétien lorsqu’il prie Dorine de couvrir son sein qu’en
saint homme, il ne peut pas se permettre de voir.
A l'opposé du personnage du dévot se trouve Dorine
dans le rôle de la provocatrice. Contrairement à Tartuffe
elle n'utilise pas la périphrase. Alors que Tartuffe dit les
choses implicitement en lui faisant comprendre qu'elle
devrait cacher son sein, Dorine, franche, dit sans détour ce
qu'elle pense comme le souligne le vers 14 « Vous êtesdonc bien tendre à la tentation ». Elle ne le provoque pas
uniquement par ces paroles, mais également par ces
actes. Les termes « seins » (v.11), « chair » (v.15), « nu »
(v.18) appartenant au champs lexical de la sensualité
confirme cela. En tant que femme elle est un objet de
« tentation ». La provocation de Dorine est justifiée par le
caractère faux de Tartuffe.
L’intérêt de cette scène pour l'auteur est de faire la satire
de la fausse dévotion et de faire adhérer le public à son
opinion.
D'entrée on sait que Tartuffe joue un rôle, la didascalie de
début « apercevant Dorine » nous indique qu'il a vu la
servante arriver ; dès lors il se compose un rôle hypocrite.
Il démarre un discours religieux. Il fait une référence à Dieu
avec
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