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Le Rouge et le Noir, Stendhal

Commentaire de texte : Le Rouge et le Noir, Stendhal. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Février 2021  •  Commentaire de texte  •  890 Mots (4 Pages)  •  437 Vues

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Chaima Attia

1ère 6

Commentaire littéraire

sur Le Rouge et le Noir 

« La vocation, c'est le bonheur d'avoir pour métier sa passion » disait Stendhal, davantage plus connu sous le nom de Marie-Henri Beyle, était un écrivain et romancier français de la fin du XVIIIème siècle jusqu'au début du XIXème siècle donc il appartenait au mouvement littéraire le réalisme.

 Un de ses romans le plus connu est Le Rouge et le Noir, publié pour la première fois en 1830 qui met en scène le parcours du héros dénommé Julien, à la conquête du pouvoir.

 Dans l'extrait que nous allons étudier Julien, notre protagoniste, remet en question, considère les sentiments que Mathilde de La Mole paraît éprouver pour ce dernier et pour son promis: le marquis de Croisenois.

 Nous verrons dans ce passage si Julien a les mêmes liens au marquis de Croisenois et à Mathilde et comment ?

 Dans un premier temps nous analyserons sa correspondance au marquis de Croisenois pour ensuite analyser les sentiments qu'éprouvent Julien envers Mathilde.

     La première partie qui débute dans ce passage est Julien qui est pensif face aux atouts que le marquis de Croisenois a pour séduire Mathilde : Julien n'a pas de titre comparé et le fait remarquer « tous les avantages de naissance et de fortune dont un seul me mettrait le cœur si à l'aise » cette phrase exprime l'ingratitude dont la société dans laquelle il évolue lui fait part et l'acharnement avec lequel il lutte contre son chagrin de n'avoir reçu aucun titre.

En utilisant l'adjectif « subalterne » pour décrire le marquis, il admet appartenir à un rang inférieur que celui de son rival malgré lui.

L'accumulation de Julien quand il dépeint le marquis « si poli, si doux, si brave » ramène au désespoir de Julien avec cette anaphore et cette énumération qui ne fait que renforcer le ridicule de cette situation, il décrit son concurrent avec de l'envie et une haine cachée qui n'est plus tant que ça cachée.

Julien commence par se reprendre en comparant la supériorité physique et la « renommée » du marquis à sa supériorité, à la grandeur des sentiments qu'il éprouve envers Mathilde « triomphe » qui est un nom qualificateur d'une victoire éclatante à l'issue d'une rivalité.

Il reprend de l'espoir en imaginant des potentiels événements futurs « peut être aussi qu'elle hait en lui un mari futur » avec une tournure hyperbolique par l'emploi du verbe haïr, il ranime petit à petit son désir d'écraser la concurrence et de faire Mathilde sienne.

Julien finit par avoir la certitude par ses propres mots, sa propre argumentation, qu'il peut prendre le dessus sur le marquis malgré la différence injuste entre les deux « les préférences sont frappantes, directes » il est convaincu que peu importe les biens matériaux ou autres que le marquis a en sa possession, les sentiments sont plus forts de son côté.

     Dans une deuxième partie, on nous met en scène Julien qui cette fois ci est songeur face à son rapport à Mathilde : Julien qui était sûr de lui redevient tout à coup incertain, en décrivant Mathilde comme « jeune fille d'esprit » il critique son caractère dominateur à premier bord mais il la complimente quand même, il nous fait comprendre que sa mentalité et sa spiritualité lui plaisent et qu'il en raffole.

Sa manière de décrire son rang social est plutôt maladroite « trembler toute la maison » par l'usage d'une hyperbole il renforce le statut de Mathilde d'une manière plus ou moins ridicule qui est lui aussi supérieur à celui de Julien.

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