Le Rouge et le Noir, Stendhal

RCICE APPLIQUÉ

Repérer les étapes d’une introduction

et d’une conclusion

SUJET : Dans Le Rouge et le Noir, Stendhal dit : « Un

roman, c’est un miroir qu’on promène le long d’un

chemin ». Qu’en pensez-vous ? Voir Fiches 35 et 36, p. 78 et 80

Voici une introduction et une conclusion qui répondent

à ce sujet. Pour chacune, aidez-vous de la partie « Retenir

» pour identifier les différentes étapes que vous

surlignerez.

Introduction

Le roman est un genre qui relève de la fiction. Le

plus souvent, le romancier amène le lecteur dans un

monde imaginaire pour qu’il s’évade de la réalité et

du quotidien, qu’il découvre des héros aux aventures

extraordinaires… Pourtant, selon l’écrivain Stendhal,

« un roman : c’est un miroir qu’on promène le long du

chemin. » Le roman est-il le reflet exact de la réalité ?

Certes, le roman peut viser une reproduction de la vie

mais nous constaterons, au-delà des romans fantastiques,

que même dans les romans dits « réalistes »,

la fiction apparaît clairement. On constate donc que

le romancier donne dans son œuvre une vision personnelle

de la réalité.

Quatre étapes : en jaune la contextualisation, en bleu le

sujet, en rose l’annonce de la problématique, en vert l’annonce

du plan (I. Certes le roman peut refléter la réalité

/ II. Mais il contient une part d’invention / III. C’est donc

une vision personnelle de la réalité).

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Conclusion

Finalement, derrière la réalité décrite dans un roman,

celle des lieux, des personnages et de l’histoire, se

cachent non seulement la propre vision du monde et

de l’homme de l’écrivain, sa sensibilité, mais également

tous les artifices romanesques tels que la construction

de l’intrigue, les techniques narratives de focalisations

et les descriptions subjectives. L’écrivain n’enregistre

pas le réel, il le manipule. Si le roman est un miroir

qu’on promène le long du chemin, ce miroir n’est pas

un miroir universel qui reflèterait l’exacte réalité de la

vie mais un miroir personnel propre à chaque romancier.

À partir du moment où l’on admet que le miroir

peut être déformant, on ne peut qu’être d’accord avec

Stendhal. Sa citation pourrait être aujourd’hui transposée

au cinéma, un genre qui se prétend au plus

proche du vivant, avec autant d’intérêt : un film est-il

le reflet de la réalité ?

En jaune la réponse à la problématique, en vert l’ouverture

finale.

S’ENTRAÎNER

Rédiger une introduction

à partir d’une problématique et d’un plan

Voici un sujet accompagné d’une problématique et

d’une proposition de plan. En reprenant ces éléments,

rédigez l’introduction de la dissertation. Vous mettrez

entre crochets les étapes suivies, sur le modèle de l’exercice

appliqué.

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L’introduction

Elle est constituée d’un seul paragraphe structuré en

quatre étapes :

1. elle présente l’objet d’étude dans lequel s’inscrit le

sujet et / ou évoque le contexte historique ou littéraire

qui permet de comprendre le sujet ;

2. elle annonce le sujet en respectant son libellé à l’exception

évidemment des « qu’en pensez-vous ? » ou

autres « vous prendrez appui sur… » et en l’analysant

s’il y a lieu (définition des termes qui peuvent poser

problème) ;

3. elle formule la problématique ;

4. elle annonce le plan.

Le développement

Il est divisé en parties, elles-mêmes composées de

sous-parties matérialisées par des paragraphes.

Chaque paragraphe présente la même structure : argument

/ exemple / analyse de l’exemple (pourquoi il illustre

l’argument).

Les exemples peuvent être des citations précises ou des

allusions à des œuvres. Ils viennent du corpus proposé

le jour de l’examen et de la culture propre à l’élève (ce

qu’il a lu pendant l’année, ses lectures personnelles…).

La conclusion

Elle

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