Le Roman Au XIXe

Le corpus rassemble trois extraits de roman du XIXe siècle .Honoré de Balzac est l’auteur de « Le Père Goriot » écrit en 1835 .Emile Zola à écrit le deuxième texte « Au Bonheur des dames » datant de 1883.Enfin , le dernier provient de « Bel-Ami » ouvrage écrit par Guy de Maupassant en 1885 . Les trois textes prennent pour cible le goût de la réussite des personnages mais comment le narrateur le met-il en scène ?

Tout d’abord, ce désir du personnage n’est pas présenté de a même manière. Dans « Au Bonheur des dames » et « Bel-Ami » les individus ambitieux sont exposés dans le cadre de la réussite alors que dans « Le Père Goriot » le personnage à travers la parole d’un autre personnage ne fait que rêver.

Grâce au point de vue interne présent dans le deuxième et dernier texte nous en savons beaucoup sur les pensées des personnages. Comme par exemple on perçoit Octave Mouret qui savoure sa victoire, qui jubile en observant le spectacle de ses clientes, on suit le personnage de très près .Mais aussi George Duroy qui se rappelle ses souvenirs avec Mme de Marelle («et le souvenir …. »), ses pensées (« George pensait… »), et ses sensations (« Il sentit l’appel... »).

Ces trois textes ont comme point commun l’attitude des personnages excessive, mégalomane et surtout immorale .En effet dans le premier texte , Balzac met en relief le goût prononce pour la richesse et la vie fortunée d’Eugène de Rastignac :  « Vous y avez flairé le luxe …vous y avez flairé la parisienne ».Vautrin associe alors ce désir de réussite du personnage à une vie frauduleuse et malhonnête , à un pacte avec le diable .Il le compare à tous ces jeunes gens qui désirent la même chose que lui et qui s’adonne à des « manigances infernales »car comme dit Vautrin il n’y a pas d’autres moyens pour y arriver que le « génie ou par l’adresse de la corruption » . Ainsi le narrateur dans cet extrait met en scène le désir de réussite de Rastignac comme un désir dévastateur et immoral, trompant et utilisant les gens. Quant au deuxième texte , Zola reprend le fait d’utiliser les gens pour satisfaire le désir de réussite à travers un personnage qui n’hésite pas à utilise les besoins des femmes tout en prenant soin d’accroitre ces besoins pour assurer sa fortune personnelle pour atteindre son but .Le personnage se prend pour un dieu car il compare son magasin en un lieu de culte :  « culte sans cesse renouvelé du corps » ce qui révèle la mégalomanie de l’individu .On retrouve aussi cette mégalomanie à travers le comportement du personnage principal de « Bel-Ami » lorsque celui-ci «  se croyait un roi qu’un peuple venait acclamer ».Ce qui le rempli d’une certaine fierté et se ressent dans son attitude :  « Il allait lentement …la tête haute ».

Cette mégalomanie et immoralité sont aussi représentées grâce à des procédés d’écriture, des mots forts présents dans les textes .Dans le premier il y a des hyperboles « à tout prix », des empreintes de cruauté « tous les moyens sont bons : floués, arrachés, mangés comme des araignées », des phrases provocatrices « l’honnêteté ne sert à rien » et aussi la persévérance « parvenir! Parvenir à tout prix… » ce qui nous montre cette immoralité, cette cruauté dans les paroles

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