Le Mariage de Figaro, Beaumarchais

Le Mariage de Figaro ,ou La Folle Journée, est une comédie écrite en 5 actes . Elle  est la deuxième œuvre du roman de la famille Almaviva qui est en réalité  une trilogie se composant tout d’abord du Barbier de Séville, ensuite du Mariage de figaro  puis enfin de La Mère Coupable.Elle est écrite en 1778 par Pierre Augustin Caron , aussi connut sous le nom de Beaumarchais, mais elle est censurée et n’est produite seulement qu’à partir de 1784 , le roi jugeant sa représentation dangereuse de par la dénonciation des privilèges,des abus et des révoltes des serviteurs envers leur maître que cette dernière contient. Ainsi, ceci fit naître la légende selon laquelle cette pièce serait une œuvre révolutionnaire,  malgré que son auteur affirme le contraire . Cette comédie fut un grand succès, 68 représentations suivirent en 8 mois.   Beaumarchais vécut une vie mouvementée . Il enchaîna une multitude de métiers comme espion , professeur de musique ou encore horloger mais c’est dans celui de dramaturge qu’il triomphe. Ce caractère factotum est aussi présent chez Figaro, l’un des personnage principal de cette pièce dans laquelle ce dernier n’a qu’un but : épouser son amoureuse Suzanne. Or le compte, désirant exercer à tout prix son droit de cuissage envers Suzanne, va retarder cet évènement pour pouvoir assouvir son désir, ou du moins essayer. Le Mariage de Figaro met en scène plusieurs personnages qui s’affrontent. Pourtant le compte Almaviva s’interroge :  « Jouons nous une comédie ?»(V,5) .Selon vous, la lutte des personnages est-elle uniquement destinée à être comique ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur l’oeuvre ainsi que sur les autres lectures que vous avez menées en cours.Quels buts  peut avoir cette lutte des personnages ?La lutte des personnages suscitant le comique premièrement abordé puis l’affrontement des personnages suscitant la réflexion sera approchée et enfin la vue d’un affrontement joué au niveau théâtral sera développée.

Développement

La lutte des personnages suscite dans un premier abord le comique à travers les rivalités amoureuses. En effet, ces dernière son causes de ruses ,de satire et de provocations entre les personnages.Comme, par exemple, dans l’acte II scène 21.  Dans celle-ci, Alors que Antonio accourt dans la chambre et informe le comte qu'un homme a sauté de la fenêtre de cette pièce. Il n'a pas vu qui était cet homme mais qu’il aperçut seulement que ce dernier était de la taille d’un enfant. Figaro feint d'être celui-ci pour que le compte ne découvre pas la ruse dans laquelle Suzanne et Rosine font croire au comte qu'elles lui ont joué un mauvais tour pour se venger à la fois de sa jalousie et de son infidélité. Et exprime qu’il s’agissait de lui et que si ce qu’il vu tomber lui paraissait être de taille infantile, c’est tout simplement car « Quand on saute, on se pelotonne ».Le rire est une fois de plus suscité acte V scène 7 dans laquelle le comte fait mine de mettre une claque au page car ce dernier vient d’embrasser la comtesse qui est déguisée en Suzanne pour piégé le compte qui pensait à ce moment là rejoindre Suzanne pour exercer son droit de cuissage mais c’est Figaro qui la reçoit.Cet lutte contre la comtesse,Figaro et Suzanne que le compte mène pour combler son désir cause donc le rire chez les spectateurs.La lutte à travers les rivalités amoureuses, dans ces deux exemples ,apportent donc une connotation comique à cette pièce.

La lutte des personnages suscite le comique grâce aux quiproquos. En effet, un quiproquo  est un malentendu où l'on prend un être vivant, un objet ou une situation pour une autre, ce qui suscite souvent le rire chez les spectateurs comme par exemple acte I scène 9,alors que le compte découvre que chérubin était caché derrière le fauteuil et qu’il a donc entendu toute sa discussion avec Suzanne (qui paraissait ajitée et émue) dans laquelle ce dernier lui faisait la cour ,il pense que chérubin a une relation avec Suzanne, ce qu’il tente de démentir en expliquant de quelle manière, ce dernier réussis à rester caché malgré le fait que le compte alla se cacher derrière le fauteuil  lorsque Bazile arriva.L ‘explication de chérubin au compte suite à ce quiproquo suscita donc, de par son côté comique, le rire.Le quiproquos peut causer le rire dans toutes les comédies. Dans le malade imaginaire une comédie en trois actes crée en 1673 par Molière, dans l’acte I scène 5, Argan un compte hypocondriaque et malade imaginaire  déclare à sa fille Angélique qu'on l'a demandée en mariage. Le père et la fille chantent les louanges du

prétendant jusqu'au moment où ils s'aperçoivent qu'ils ne parlent pas du même beau jeune homme. Ce quiproquo engendra une lutte entre le compte et la servante car le compte menace  sa fille de la mettre dans un couvent si cette dernière n’accepte pas de se marier avec Thomas Diafoirus .Toinette, la servante, pris alors sa défense. La lutte des personnages cause donc le rire grâce aux  quiproquos .Au XVIII siècle, le valet dans la comédie est un personnage comique mais dont le dramaturge use pour pousser à la réflexion .

La lutte des personnages peut également susciter une réflexion sur ,tout d’abord, la hiérarchie sociale. En effet, la hiérarchie sociale désigne une forme d'organisation sociale qui privilégie la fonction de certains individus dans le groupe et qui, de fait, leur octroie des privilèges. Cependant Figaro ,dont la lutte principale dans cette comédie consiste à protégé Suzanne du droit de cuissage que le compte veux à tout prix appliquer sur elle  et de l’épouser , dénonce au début de son  monologue de l’acte V scène 3, alors qu’il pense que Suzanne accepta la volonté charnelle du compte, le privilège de naissance en exprimant  avec ironie que le compte s’est  seulement donné  « la peine de naître » pour accéder à d’innombrables  privilèges tels que la fortune, le rang ou encore la noblesse et que « du reste » il n’est qu’un « homme assez ordinaire ». cette remise en cause met donc en doute cette hiérarchie sociale qui dominait au XIII siècle et pousse à une réflexion sur celle-ci. La comédie En attendant Godot est une œuvre inscrite au théatre de l’absurde .écrite en 1948 par Samuel Beckett un dramaturge irlandais, soit durant le contexte instable d’une nouvelle paix qui succéda à la seconde guerre mondiale, elle permet aussi cette réflexion. Celle-ci met en scène Vladimir et Estragon, deux vagabon, sur une route de campagne avec un arbre la nuit et qui attendent Godot. Dans le milieu de l’acte I, alors que ces derniers entamèrent une discution pour faire passer le temps, deux autres personnages arrivent : Pozzo, le maître et Lucky son esclave. Alors que  Vladimir et Estragon mènent luttent à travers un dialogue de sourd avec Pozzo pour tenter de comprendre la condition de Lucky qui au premier abord semble être un personnage victime de la tyranie de son maître , Pozzo exprime « qu’[il aurait pu être à sa place et [ Lucky] à la sienne ».Ainsi la hiérarchisation sociale qui détermine les relations maîtres-esclaves

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