La parure de Maupassant

Énoncé : Montrez que la nouvelle appartient au courant réaliste.

Tout d’abord, dans la nouvelle La Parure de Maupassant, un écart entre les classes sociales des personnages est visible. En effet, le personnage de Mathilde est déchiré entre son origine sociale et son désir de vivre une vie luxueuse au-dessus de son rang. Mathilde a honte lorsqu’elle se compare à des femmes plus riches : « il n’y a rien de plus humiliant que d’avoir l’air pauvre au milieu de femmes riches. » (l.83) Mathilde se sent inférieure aux autres femmes autour d’elle puisqu’elle n’a pas la même qualité de vie et de biens matériels. Cette différence diminue son estime personnelle au point de la rendre envieuse des autres femmes de rang supérieur. De plus, Mathilde croit valoir plus que son origine sociale : « né[e], comme par une erreur du destin, dans une famille d’employés. » (l.2-3) À l’époque, le déterminisme social empêchait les gens de monter dans la hiérarchie sociale. La protagoniste ne sent pas qu’elle appartient à son milieu, elle se sent déclassée. La femme se considère plus noble que ce qu’elle est en réalité : « Toutes ces choses, dont une autre femme de sa caste ne se serait même pas aperçue, la torturaient et l’indignaient. » (l.17-18) Le nom commun péjoratif « caste » montre que Mathilde est classée selon le métier de son mari, métier qui ne lui rend pas justice et qui la rend malheureuse. Bref, les classes sociales affectent de façon négative Mme Loisel, montrant l’importance de celles-ci dans le courant réaliste.

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