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La notion de héros

Dissertation : La notion de héros. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2015  •  Dissertation  •  1 266 Mots (6 Pages)  •  2 248 Vues

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  • DISSERTE POUR FICTION HERO.

  •  Je vais tout d'abord définir la notion de « héros » , puis parler du Héros dans le roman en poursuivant sur les origines antique et médiéval de celui-ci. Je citerais le cas des nouvelles formes de romans en parlant de l'antihéros, pour enfin terminé sur la réponse à la question de la dissertation qui est « Un héros peut-il être faible ?».

    Un héros (au féminin ; héroïne) est un personnage réel ou fictif de l'Histoire, de la mythologie humaine ou des arts, que l'on distingue par ses exploits ou un courage exceptionnel. Il est légendaire, considéré comme un idéal, presque un « surhomme » tant bien qu'un personnage simple, mais doter de courage indéterminable. Le terme de « héros » est le personnage principal (ou secondaire a condition qu'il joue un rôle essentiel dans l'action) d'une œuvre, qui nous mènent à donner la notion de « héros de roman », on notera cette remarque de Mauriac « Les héros de roman naissent du mariage que le romancer contracte avec la vérité ». Cette formule « héros de roman » est employer quand le personnage réel par son comportement chevaleresque, l'envie d'aventure et le panache le font échapper à la réalité triviale, afin de rejoindre « l’exception ».

    Il se complaît alors dans une atmosphère romanesque. L'auteur aime tout de fois joué avec le sens du mot « héros ». Comme le fait Stendhal, dans « La Chartreuse de Parme », où au début de l’œuvre, Fabrice, admirateur du grand Napoléon, engagé dans la bataille de Waterloo (dont il perçoit un déroulement tragique) dit « Jamais je ne serais un héros ». Cette ironie mène à la fin du roman a reconsidérer le mérite du jeune homme et son statut de personnage. Le héros proprement parlé, est tout d'abord apparus durant l'antiquité. A cette époque, il s'agit d'un démiurge, soit, un personnage qui par son éminence et ses caractéristiques divines est considéré comme un « demi-dieu ». Lors de ces temps temps antiques, le héros est soit mythique (lié directement au Panthéon, comme Hercule) soit légendaire, ayant donc un lien avec un dieu titulaire (tel que Achille). Divin, intelligent, beau et fort, ils sont de ces faits extraordinaires et impossible à imiter. De cette période jusqu'au le Moyen Age, le héros à évoluer dans les mythes et légendes, il détient les qualités que le système féodal prise, elles sont alors morales ou physique (Exemple du Roi Arthur ou de Perceval). Il s'agit de courage, de charme, d'intelligence tout comme la persévérance, l'endurance, le code d'honneur, le dévouement ou bien de sacrifice, intrépides et magnanimes (comme on peut le voir dans les contes de merveilleux, par exemple, ceux de Perrault) .

    Ils nous paraissent caricaturaux par leur naïveté, tant bien que prisé. En effet tout ces traits sont conservés dans de nombreux récits comme « Les Chevaliers de la table ronde » ou bien des conquêtes émises par des héros bretons (Robin des bois, héros légendaire de par sa loyauté et sa détermination de la justice sociale). La société en demande beaucoup plus, il ne faut pas simplement que le héros soit intrépides, il lui faut des caractères humains tels que la sensibilité ou l'amour. De l'Antiquité au Moyen-Age, l'épopée faite par l'ancien du roman nous montre des soldats pleins de bravoure, ayant surmonté des épreuves redoutables. Ce personnage tant « surhumain » que « non-humain » dépasse la réalité. Il appartient au notion de prestige (Exemple, Lancelot). Ce sens du termes « héros » nous aurait été légué par la littérature courtoise qui exprime son idéal chevaleresque. Ce sont à ces modèles là que les individus « moyens » essayent plus au moins consciemment de ressembler ou tout simplement de s'identifier.

Dans le roman traditionnel (celui d'entre-deux-guerres) le « héros positif », ainsi notamment nommé individu sublime apparaît, se jouant des difficultés. (Gide en 1931 disait : « Le roman semblait avoir divorcé de toute fascination de l’héroïsme. » , comme on peut le voir dans « La Condition Humaine », 1933 de Malraux). Après la deuxième guerre mondiale, deux nouvelles formes de romans s'ouvriront à la littérature. Ils 'agit du roman existentialiste et le nouveau roman. Ils laisseront de côtés les bases du « Roman du Héros » en instaurant (en vue des inquiétudes) un nouveau modèle appelé : l’Antihéros, ayant aussi ses adeptes (Comme Bardamu dans « Voyages au bout de la nuit » de Céline qui n'a aucune prise sur le monde malgré qu'il en veuille.) Ou notamment dans le roman moderne ou le héros est alors montré comme humain, vulnérable, sensible, qui ne se conçoit que par ce qu'il fait, et non par ce qu'il est. Il a alors des caractéristiques plus humains (Exemple Antigone, qui brave les interdis de Créon). Le roman secrète maintenant une tendance inverse « l'invention d'un héros négatif », l'antihéros, qui est une figure récurrente de la modernité romanesque, qui est l'aboutissement de la condition humaine. Il est un personnage dénouer de sentiment, sans épaisseur et intérêt (exemple Moreau dans l’Éducation Sentimentale, fasciné par l'échec, dessine la future forme d'héroïsme). Le romain contemporain, dépeint le héros idéal. La question est alors « Est-ce qu'un héros peut être faible ? » Pour ma part je pense qu'un personnage peut être faible tout en étant héros. Dans la société d'aujourd'hui il est difficile d'accomplir des actes de bravoures, ou d'être une personne hors du commun. Je suppose qu'il est plus simple pour un être humain de s'identifier à un personnage réaliste qu'à un héros de sciences fictions ou autres. Il permet à l'homme de ne pas se sentir inférieur, est-ce que cela peut être considéré comme un acte héroïque ? Il permet notamment à l'être humain de percevoir en un « héros » ce qu'il pourrait lui même être. Souvent, nous oublions que dans chaque héros surhumain, il y a des faiblesses. (exemple : Superman est quasi invincible mais peut mourir d'un contact avec la Kryptonique, Dans le film Spider-Man 2, l'homme-araignée perd temporairement ses pouvoirs lorsqu'il perd confiance en lui) , ce qui permet à l'homme de voir que même les choses les plus puissantes sont vulnérables. C'est par leurs perfection et leurs imperfection qu'il montre a l'homme comment il doit, ou pas, être. Même si le « héros » est doter de pouvoir, courage, intelligence, etc, tout cela ne le protège en rien de la mort et la souffrance, c'est sûrement comme cela que ce rassure l'espèce humaine. En réalité, ce n'est pas la puissance d'un héros qui fait sa force, elle n'est rien si on la compare à celle de l'univers. On devient « héros » par nos valeurs morales et spirituelles, ce qui n'est pas forcément caractéristiques d'un super héros, ou d'un héros, simplement romanesque. On peut facilement trouver dans un personnage d'un héros, un égal, ou même un ami, de part son esprit. La position du héros faible permet à l'homme de s'identifier lui même et de se sentir lui même héroïque. Je pense que l'on peut considéré un « héros » tout être ayant une particularité, même infime, car selon les personnes, les goûts, changent et nous n'avons pas tous les mêmes envies et besoins c'est pour cela que la diversité héroïque est présente. Elle désigne une image différente du « héros ». La faiblesse étant une caractéristique comme les autres, chacun de nous voit en un personnage ou non, un héros. Il y a notamment des personnes qui considère de héros des écrivains, et même des chanteurs (exemple de Stan, considérant « Eminem » comme son héros, ultime sauveur)

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