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La cour du lion La Fontaine

Commentaire de texte : La cour du lion La Fontaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Août 2016  •  Commentaire de texte  •  1 191 Mots (5 Pages)  •  3 452 Vues

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Commentaire de la fable « La Cour du Lion » 

Une fable est une courte histoire teintée d’humour écrite souvent en vers qui a pour but de distraire le lecteur tout en l’instruisant. C’est pourquoi elle se conclut sur une « leçon » : la morale.

Jean de La Fontaine est né à Château Thierry en 1621 et mort en 1695 à Paris.

Il se marie avec Marie Héricart en 1647 et il aura un fils, Charles.

En 1659, Fouquet l’invite dans son château de Vaux Le Vicomte. C’est pendant cette période que La Fontaine commence à écrire ses premières fables qui appartiennent au mouvement du classicisme. Elles font la caricature des comportements humains sous le couvert d’animaux qui échangent entre eux.

Depuis ce temps-là, les fables de Lafontaine sont lues par les enfants, même si elles s’adressent aussi aux adultes. Elles restent fascinantes …et toujours d’actualité !

Dans la fable « La cour du Lion » extraite du livre VII du deuxième recueil, La Fontaine peint la cour et ses courtisans à l’époque de Louis XIV. i

Problématique : Comment La Fontaine montre-t-il une satire à l’égard de la cour ?

La première partie sera consacrée à la description des différents personnages intervenant dans un récit à la fois dynamique et efficace.

La satire de la cour et l’ironie pour présenter les courtisans du roi seront démontrées dans la seconde partie.

Enfin, la conclusion expliquera l’ambiguïté de la morale.

  1. L’art du conteur

  1.  Des courtisans au caractère divertissant

Le caractère amusant des personnages vient de l'art du portrait : 

Le premier personnage qui intervient dans la fable est l’ours. Il représente le courtisan maladroit, bête, mais aussi spontané car il fait un geste naturel que tous aimeraient faire : «  L’ours boucha sa narine : Il fut bien passé de faire cette mine, Sa grimace déplut. » (vers 16 à 18).

Le Monarque furieux contre le comportement de l’ours l’envoya en enfer : « Le monarque irrité l’envoya chez Pluton faire le dégouté » (vers 18-19).

Ici on peut observer aux vers 16 et 17 un enjambement puis le contre rejet au vers 17 qui mettent en valeur le comportement du lion et la soulignent la sévérité de la punition.

Sa réaction est excessivement sévère et autoritaire.

Puis le singe apparait comme un personnage hypocrite et flatteur. Il présente comme agréable ce qui est désagréable.  Mais le contre rejet «Sa sotte flatterie eut un mauvais succès, et fut encore punie » (vers 24 à 25) indique l’échec du singe.

«Et la griffe du prince, et l’antre et cette odeur » (vers 21-22) La gradation du mensonge est accentuée avec l’accumulation de la répétition de la conjonction de coordination «et».

Enfin, le troisième courtisan qui s’en sort par la ruse est le renard.

Il échappe à la punition du roi grâce à un mensonge, qui lui permet d’éviter de répondre à la question du roi.

«Alléguant un grand rhume, il ne pouvait rien dire sans odorat, bref il s’en tire » (vers 31-32).

Le renard est représenté comme un courtisan qui parvient à survivre grâce à sa malice.

  1.  Un récit dynamique

Cette fable est un texte dynamique et varié avec :

- des différences de taille de vers : au début, présence d’alexandrins (vers 1 et 2) et d’octosyllabes (vers 3 à 7).

- une abondance d’enjambements, de rejets et contre rejets.

La succession des rimes plates embrassées ou croisées donne aussi une fantaisie au texte.

Enfin, l’utilisation des discours direct (vers 28 et 29) et indirect (vers 30) rythme la fable et interpelle le lecteur.

Les personnages sont personnifiés, ils ont des caractères associés à l’homme.

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