Texte : « La Cour Du Lion » Extrait Des Fables De La Fontaine

Texte : « La cour du Lion » extrait Des Fables de La Fontaine

1) Quelques éléments d'introduction...

A partir de 1678, Jean de La Fontaine, fabuliste du XVII ème siècle, écrira des fables plus longue, plus critique et plus philosophique. Il s'agit des livres 7 à 12. « La cour du Lion » est la septième fable du livre 7. Ici, on retrouve les animaux emblématiques du fabuliste.

Problématique: Comment La Fontaine critique t-il les abus de pouvoir du Lion ?

2) Idées principales du cours...

I- Un récit plaisant: la construction de la fable

1) Une situation initiale de conte

a) « Un jour », dans un conte correspond à Il était une fois. L'élément déclencheur: le lion convoque ses sujets pour un recensement Bible Évangile selon Saint Luc → César Auguste ordonne un recensement.

b) cause de ce recensement: curiosité + imbus de lui-même + v. 1.2 alexandrins et diérèse → vers solennels pour commencer la fable.

c) champ lexical de la lettre → 1ère conséquence + champ lexical du grandiose → 2ème conséquence qui montrent la rapidité de l'accomplissement de ses désirs. Aussitôt dit, aussitôt fait.

2) La rapidité du récit

a) passés simple

b) enjambements nombreux qui précipitent l'action

c) variété des vers avec une alternance alexandrins/octosyllabes → précipitation de rythme par la cassure.

3) Des péripéties mortelles

a) l'ours ou la franchise du courtisan → grande opposition entre la magnificence attendue et la puanteur trouvée au v. 15 → champ lexical de la puanteur + euphémisme v. 19, le lion tue l'ours

b) le singe ou courtisan trop hypocrite → champ lexical de l'excès + accumulation « et » + anaphore « Il n'était » v. 23 + son argument → antithèse « ambre », « ail », « fleur », et comparaisons des odeurs agréables à des odeurs nauséabonde en disant que c'est la même chose => même conséquence, même schéma de vers et euphémisme « punit », le singe est tué tout comme l'ours

c) le renard ou la ruse du courtisan → le seul dialogue du récit: le lion demande au renard d'être honnête. Le renard coupe court à la conversation: discours indirect. Il est donc inférieur au Lion. Puis finalement, le soulagement v. 32 « bref ».

Transition: On ne sait pas ce qu'il advient des autres courtisans, ni si la cour plénière est terminée. Il y a une situation finale en suspense. Ce qui importe est donc la réaction des trois courtisans. On va donc voir quelle satire Jean de La Fontaine cache dans son récit.

II- La critique des mœurs de la cour et du pouvoir royal

1) Des archétypes de courtisans

a) deux extrêmes: l'adulateur ≠ le parleur trop sincère. Cette opposition souligne deux règles à la cour: – l'honnêteté est punie (amoral) –

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