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La cour du Lion, Jean de La Fontaine

Commentaire de texte : La cour du Lion, Jean de La Fontaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Décembre 2017  •  Commentaire de texte  •  451 Mots (2 Pages)  •  622 Vues

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La Cour du Lion, Jean de La Fontaine Fables VII,7

Comment La Fontaine rend-t-il la leçon efficace ? En quoi ce récit est-il vivant ?

  1. L’art du conteur : un récit vivant

Le titre de cette fable indique le thème : La cour du XVIIème siècle sous le règne de Louis XIV.

La situation initiale présente le roi dans ses fonctions (v1 à 13), puis on voit l’intervention d’animaux allégoriques des courtisans : l’ours est le moins habile, le singe est faussement rusé et le renard très malin.

Le Lion veut étaler sa puissance avec un « grand festin », grand et festin sont superlatifs.

Pour rendre son récit vivant l’auteur emploie une variété de procédés comme des vers hétérométriques (alexandrins vers nobles pour le roi et octosyllabes pour ses sujets). « Ce Monseigneur du Lion là Fut parent de Caligula » vers 25-26 ces vers nous renseignent sur la nature cruelle du Roi, La Fontaine est satirique car il utilise un mot noble « Monseigneur » avec une appellation plus péjorative et méprisante « du Lion là »

Au fil du texte le narrateur incère des commentaires « Quel Louvre ! un vrai charnier » v15.

La fable possède un nombre de vers pairs qui suggère une harmonie mais le vers orphelin « Et flatteur excessif il loua la colère » v 21 et les vers rimant trois par trois montrent au contraire que cette harmonie est fictive. Comme celle de la cour.

Le conteur associe une forme à un sens comme l’odeur dans le Louvre.

L’humour satirique et l’aspect familier avec « bref » v32 rendent le récit plus léger et vivant. Le Louvre lieu splendide est présenté comme un endroit puant il y a donc un paradoxe avec le magnifique et la manque d’hygiène. Ce récit est bien mené, vivant et humoristique.

  1. L’art du moraliste : une leçon efficace

Le récit a un registre didactique il est là pour instruire, l’ours et le singe décèdent.

« L’Ours boucha sa narine » v 16 et « flatteur excessif » v21 (le singe) sont liés avec la morale par un chiasme v35 « Ni fade adulateur » (le singe) « ni parleur trop sincère » (l’ours).

L’un est puni pour sa grimace et l’autre pour son hypocrisie, antithèse entre ces deux protagonistes mais parallèle de leurs destins.

Le roi est tyrannique et injuste, hybris (qui n’est pas raisonnable et est démesuré), le singe sot et menteur et l’ours beaucoup trop sincère.

Le Lion est dupé par le Renard qui prétexte un rhume, le modèle de cette fable est le renard qui « s’en tire ».

CONCLUSION : La cruauté du monde de la cour est mise en évidence par le fabuliste. Le Roi est cruel envers se courtisans et les courtisans sont cruels entre eux.

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