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La condition féminine- La princesse de Montpensier

Dissertation : La condition féminine- La princesse de Montpensier. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Octobre 2020  •  Dissertation  •  1 464 Mots (6 Pages)  •  588 Vues

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     Devoirs- Les personnages féminins :  

Sujet : A partir des personnages féminins (sauf Marie) évoqués par la nouvelle et le film, quelle vision de la femme nous est donnée ?

La princesse de Montpensier est une nouvelle écrite par Madame de Lafayette et publiée anonymement en 1662. La nouvelle relate les passions amoureuses de l’héroïne éponyme et ses conquêtes. En 2010, Bertrand Tavernier adapte la nouvelle au grand écran : à l’instar de l’écriture classique du 17ème siècle fidèle à Madame de Lafayette, il s’offre la liberté de moderniser la nouvelle et de critiquer deux époques à la fois, le 16ème siècle ainsi que notre époque actuelle avec certaines mœurs encore bien ancrées. En particulier la place de la femme dans la société, à une époque où elle était tourmentée, rabaissée, mortifiée, humiliée, de surcroit par leur famille, à des fins politiques. Cependant si depuis les siècles cette condition à évolué, il reste encore dans notre société de profondes inégalités. De ce fait nous allons nous demander comment est porté le regard sur la femme, à travers les personnages féminins dans la nouvelle et dans le film. Nous allons voir dans un premier temps la condition soumise de la femme de cette époque, puis nous finirons par analyser le regard qui est porté sur la femme à travers deux visions différentes.

   Depuis les débuts de la civilisation humaine la femme a toujours été considérée comme inférieure à l’homme, physiquement, mentalement, et même intellectuellement. Plus particulièrement au 16ème siècle, cette époque inscrit dans une société inégalitaire aux pratiques codifiées et impitoyablement drastique. De surcroît lorsqu’on est une femme de la cour, de la noblesse. En effet ces dernières sont soumises, et se doivent de se plier aux ordres masculins. Lorsque Marie refuse de se marier elle est « tourmentée » dans la nouvelle, mais on comprend clairement que ce n’est qu’un euphémisme, puisqu’elle est clairement frappée par son père, son propre père, dans le film. S’en suit une discussion d’importance entre la princesse et sa mère. Ainsi, à travers un long monologue plus explicite à l’écran de par leurs expressions, confesse à sa fille qu’elle n’a « jamais aimé » son père, et lui conseille « soumettez-vous » au mariage avec le prince de Montpensier, elle dit qu’il est ainsi de son « devoir » de « s’habituer à vivre ainsi » par conséquent elle est forcée toute sa vie à faire quelque chose qu’elle ne veut pas. Chez Madame de Lafayette le devoir parait à son sens primordial, elle incite ainsi les lectrices, à travers les personnages féminins d’abonder dans son sens. Bertrand Tavernier accentue lui cette soumission par les mots de la mère, ce qui est symbolique. On peut aussi évoquer les larmes, les sanglots de Catherine de Guise qui apprend très peu de jours avant, sans son avis, qu’elle va se marier avec un homme beaucoup plus âgé que elle, qui n’est autre que le père de la princesse de Montpensier.

   Par ailleurs ce mariage arrangé n’est autre que la preuve que la femme de l’époque est considérée comme un objet, de la marchandise. On retient alors sa pensée exprimée à Marie, encore une fois lorsqu’elle est révoltée d’apprendre son mariage, dépeignant la réalité « les hommes décident pour les femmes, comme cela est le cas pour les chevaux et les chiens », mais encore « vous savez bien, ils décident sans nous comme pour les chevaux ou les chiens de meute ». Par ailleurs dès le début de l’histoire. Par ailleurs si l’on évoque Marie au début de l’histoire on lit et on voit son père négocier des terres avec le duc de Montpensier en contre partie du mariage avec Marie. Par ailleurs au début elle est censée épouser le duc de Maine, puis se retrouve à épouser le duc de Montpensier, ce qui montre que l’avis féminin que ce soit de la mère ou de la princesse de Mézières importe peu le père qui dirige tout, de grâce la femme est d’un côté considérée comme un objet, tandis que de l’autre elle est inexistante. Ce qui nous révèle une condition de la femme bien pauvre. En outre Cette vision de la femme est beaucoup plus mise en évidence avec Bertrand Tavernier dans son film, que Madame de Lafayette qui ne se préoccupe pas de la place de la femme à une époque proche d’elle, voir récente pour l’écrivaine.

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