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La princesse de Montpensier, commentaire

Commentaire d'oeuvre : La princesse de Montpensier, commentaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Janvier 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  453 Mots (2 Pages)  •  4 414 Vues

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La princesse de Montpensier est la protagoniste de la nouvelle éponyme de Madame de Lafayette, La princesse de Montpensier, écrite en 1662. L’oeuvre se déroule, dans un contexte historique précis, sous le règne de Charles IX ainsi, qu’en toile de fond, le massacre de la Saint barthélemy. Cette oeuvre connu une adaptation cinématographique faite par Bertrand Tavernier, parut en 2010. Dans son avant propos, B.Tavernier, montre une princesse « démuni affectivement ».

Nous allons donc nous demander si cela est véridique pour le personnage de Marie, la princesse de Montpensier. Dans une première partie, nous verrons la princesse de Montpensier décrite par Lafayette. Puis, dans un autre temps, nous verrons le personnage de Marie dans l’ouvre cinématographique de Tavernier.

La princesse, dans l’oeuvre littéraire, est décrite par Lafayette comme une femme d’une extrême beauté et donc l’esprit n’a d’égal. Un simple regard de la princesse suffit à faire succomber plus d’un homme, notamment quatre qui seront récurant dans l’oeuvre. Ces quatre personnages sont le Duc de Guise, son premier et unique amour. Le duc de Chabannes, ami et mentor du prince de montpensier. Le du d’Anjou, ami de Guise mais aussi futur roi de France. Et enfin son mari, le prince de Montpensier, qui, au départ, n’avait aucun sentiment pour cette dernière. Mais au fil de l’oeuvre, sa jalousie et sa possessivité démontre son amour pour sa femme. Lafayette démontre que le prince est fou de Jalousie envers le Duc de Guise, « La haine qu’il avait pour ce dernier se joignant à sa jalousie ». Cependant il sera violent que par la parole et non par les actes. Chabannes finit par tomber amoureux, par mégarde, de sa vivacité d’esprit. Lorsque ce dernier veut avouer ses sentiments à la princesse, il se voit froidement mais dignement rejeter. « La honte » de son acte lui donna envie de « mourir à ses pieds ». Mais par la suite, il devint le confident de la princesse, son messager ainsi que l’aide qu’elle avait besoin pour voir son première amour.

Amour de jeunesse, la princesse a succombé à son cousin, le Duc de Guise, qui l’aimait en retour. Promise en premier temps à ce dernier, elle se voit devoir refuser l’offre de mariage car son père l’incite à se marier avec le prince de Montpensier.

Pour en conclure Marie, dans l’oeuvre littéraire ainsi que cinématographique, est une personne qui possède la beauté, l’esprit et qui est entourée en permanence d’hommes. Mais par son manque de vertu, elle finit démuni affectivement, mourant de chagrin seule. Mais, contrairement à Tavernier, Lafayette montre qu’elle est démuni affectivement car elle a succombé à ses passions. Elle nous met donc en garde contre les passions qui, quand trop féroce, finissent par nous détruite et nous démunir.

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