La Jeune Fille à La Perle

Au XVe, le siècle d’or de la peinture flamande connaît un grand essor. Un peintre renommé, Johannes Vermeer, peint La jeune fille à la perle. Tracy Chevalier, auteure américaine, s’inspire alors du tableau de Vermeer pour en faire un roman fictif publié en 1999 en anglais, par la suite en 2000 en français. Ce roman aussi appelé La jeune fille à la perle, raconte une relation particulière entre un peintre qui est le maître et une servante. Mais est-il juste de dire que Griet est audacieuse avec sa relation avec le peintre, Vermeer? Dans un premier cas, Griet est audacieuse, parce qu’elle prend des initiatives tandis que dans un deuxième cas, la servante est moins audacieuse, car sa timidité prend le dessus dans certaines situations.

Il est vrai de dire que Griet, la servante, est audacieuse dans sa relation au peintre Vermeer, parce qu’elle prend des initiatives. En effet, elle lui pose des questions ce qui est hors commun pour les servantes. En d’autres mots, elle dépasse les attentes de son statut social en lui demandant : « Est-ce que vos œuvres sont catholiques? » (page __). Elle lui pose alors une question sur le sens du tableau de son maître alors qu’elle est en train broyer des ingrédients pour la peinture. Par conséquent, ce questionnement ouvre une discussion entre Griet et Vermeer ce qui favorise à avoir une relation plus rapprochée. De plus, elle déplace des objets de l’atelier de son maître selon ses intérêts. Pourtant, elle ne doit pas de déplacer les objets, parce qu’elle modifierait l’image que Vermeer dessine. En d’autres termes, une servante peut juste se limiter aux tâches ménagères et connexes. Cependant, le maître de Griet apprécie son geste puisque selon elle : « il [a] respecté le changement [qu’elle lui a] suggéré » (page 187). En conséquence, Vermeer « [apprend] quelque chose d’une servante » (page 188) ce qui l’étonne grandement, car une servante n’a normalement pas le sens de l’art ni tout autre culture. Bref, Griet fait preuve d’audace en prenant de l’initiative à lui poser des questions et à déplacer des objets de l’atelier sans demander la permission de son maître.

Toutefois, Griet peut être moins audacieuse dans certains cas, car elle est timide. En effet, elle parle rarement de son travail à sa famille. […] De plus, elle ne dit pas ce qu’elle pense réellement dans certaines situations. […] Bref, Griet fait moins preuve d’audace lorsqu’il vient à parler de son travail de servante à sa famille et elle est plus réservée en ce qui concerne de ses pensés personnelles.

Somme toute, Griet dans La jeune fille à la perle est très audacieuse quand il s’agit de prendre des initiatives en posant des questions à Vermeer et en déplaçant les objets comme la nappe de l’atelier du peintre. D’un autre côté, elle l’est moins, car sa timidité prend le dessus lorsqu’elle doit parler de son travail à sa famille et lorsqu’elle garde ses propres pensés à elle-même. Un tel caractère est aussi observé chez Cendrillon. En effet, celle-ci est confrontée à une situation similaire puisqu’elle est aussi servante.

...