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L'éducation au Moyen Age et à la Renaissance

Discours : L'éducation au Moyen Age et à la Renaissance. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Janvier 2018  •  Discours  •  659 Mots (3 Pages)  •  1 068 Vues

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Au Moyen Âge, l'éducation des enfants et des adolescents se fait selon les modalités qui dépendent à la fois de l'idée que l'on se fait de la nature enfantine et du milieu social, et qui varient au cours des siècles.

Dans les familles aristocratiques :

  • éducation de l'enfant faite par la mère : instruction religieuse et apprentissage des prières
  •  à partir de 7 ans le garçon est pris en charge par le précepteur ou bien son père
  • au fur et à mesure qu'il grandit : exercices physiques destinés à faire de lui un bon cavalier
  • vers 12 ans il est confié à un ami ou seigneur voisin pour préparer son adoubement
  • les petites filles restent au château familial, où elles apprennent à broder, à faire de la musique et à lire
  • un certain nombre d'ouvrages peuvent servir de guides aux parents, tels L'Enseignement d'un père à son fils, le Doctrinal puéril de Raymond ou les Enseignements de Saint Louis à son fils Philipe

Hors de la famille, l'éducation se fait de diverses façons. Durant le haut Moyen Âge, en pays celte, le fosterage consiste à confier son enfant à un moine jusqu'à l'âge de la puberté, avant de l'envoyer ensuite, provisoirement ou définitivement, dans un monastère. Cette forme d'oblation, jusqu'au XIe siècle, engage le jeune enfant pour toute sa vie ; puis on commence à tenir compte de la liberté de l'enfant et accepter qu'il quitte le monastère à l'adolescence. Tombée en désuétude, l'oblation n'est cependant abolie officiellement qu'à la fin du Moyen Âge.

Les petites filles peuvent aussi être confiées au monastère, mais c'est en général pour ne plus en sortir.

Les enfants des milieux populaires sont élevés dans leur famille. A la campagne, ils participent très tôt aux travaux des champs. Dans les villes, ils sont mis en apprentissage vers 10 ou 12 ans. L'éducation religieuse des enfants se fait dans la famille ou à l'église par la liturgie. Des enfants sont recrutés pour faire partie des maîtrises de chant. D'autres dans les monastères, occupent une place privilégiée au sein des cérémonies liturgiques.

Au Moyen Âge, le professeur, une fois la leçon terminée, se désintéressait de son élève. Son rôle était seulement de l'instruire, de lui donner un certain nombre de mécanismes intellectuels, de développer sa mémoire. L'enseignement était plus fonctionnel, plus technique que moral. Sorti de la salle de cours, l'élève faisait ce qu'il voulait, devenait ce qu'il pouvait.

Mais cette situation changea totalement entre 1450 et 1600. A l'époque de la Renaissance, la mise en ordre des études et le souci nouveau de protéger moralement la jeunesse modifièrent de façon radicale la vie scolaire. On s'aperçut que l'enfant et l'adolescent étaient des êtres différents des adultes, dont on voulut les protéger. La discipline était le seul moyen d'isoler les enfants d'un monde corrompu et de leur donner des habitudes vertueuses. On se rendit compte que la tâche des maîtres n'était pas seulement d'instruire, mais d'éduquer. Ils étaient responsables de la conduite morale des futurs adultes. L'éducation a le rôle essentiel. Il ne faut employer que des mots chastes devant les enfants. La liberté est néfaste pour les enfants et la mission des maîtres d'école n'est pas seulement de transmettre des connaissances, mais de former des esprits et d'apprendre la vertu. Une telle discipline ne peut jouer qu'à l'intérieur d'un emploi du temps clairement défini. Partout aussi on multiplia les châtiments corporels qui n'épargnèrent ni les grands élèves de 16 ou 17 ans, ni les fils de la haute noblesse. Le fouet devint l'insigne du régent.

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