L'école des femme, Molière, lecture analytique acte 2.

L’Ecole des femmes

Lecture analytiques de l’Acte II :

Dans un court monologue, Arnolphe décide de voir jusqu’ou l’histoire entre Horace et Agnès a pu s’étendre. Il se rend donc au logis où Agnès est gardée pour interroger ses deux valets. Alain et Georgette contribuent par leurs gestes et leurs expressions au comique de la scène. Leur incapacité à s’exprimer de façon soutenue montre leur décalage par rapport à Arnolphe et à ses longues tirades de la pièce.

Transition :

Selon moi le passage le plus drôle est quand Alain et Georgette tombent plusieurs fois aux genoux d’Arnolphe, c’est un comique de geste.

Arnolphe conduit auprès d'Agnès un interrogatoire subtil pour savoir ce qui s'est passé entre elle et Horace. Agnès lui conte donc toute son aventure.

Il y a un comique de situation. En effet deux quiproquos sont présents dans la scène 5 de l’Acte II. L'un porte sur le fait qu’Arnolphe demande à Agnès si Horace lui a pris quelque chose, comme sa virginité par exemple. Agnès prend les paroles d'Arnolphe au sens propre et lui avoue difficilement qu’Horace lui a pris son ruban. Tout au long de ce passage, Arnolphe souffre profondément face à l’attente de la révélation d’Agnès pour finalement être soulagé et rassuré de voir qu’elle est toujours innocente. L'autre porte sur le fait qu’Arnolphe suggère à Agnès qu'ils doivent se marier, et Agnès comprend tout d'abord, qu’il veut qu'elle se marie avec Horace. Mais, Arnolphe brise le quiproquo à la fin de la scène.

Agnès a évolué depuis le début de la scène. Cette scène est la première où Agnès s’exprime longuement c’est donc à ce moment qu’on découvre une jeune fille naïve, ignorante, sincère et qui à un grand cœur. De plus, elle a un vocabulaire très simpliste « vous vous fâcherez ». Cette dernière croit naïvement que sa bienveillance et sa générosité a guéri Horace du mal qu’il dit posséder. Son innocence transparait dans ses propos, « Comment ! est-ce qu’on fait d’autres choses ? » (v.582) Elle ne sait pas mettre de mots sur ce qu’elle ressent, on le voit notamment avec des périphrases de l’amour « Certain je ne sais quoi dont je suis tout ému. » (v.564) qui montrent son manque d’expérience. Mais, Agnès passe petit à petit de la jeune fille naïve et innocente à la jeune femme transformée par les effets miraculeux de l’amour.

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