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Lecture Analytique Acte 1 Scène 1 Dom Juan

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Par   •  7 Juin 2015  •  973 Mots (4 Pages)  •  2 395 Vues

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Introduction :

L’extrait présenté ici se situe à la fin de la scène d’exposition de la pièce. Sganaralle se lance dans une longue réplique lors de sa discussion avec Gusman, le valet de Done Elvire, dans laquelle il dresse un portrait sans concession de son maître.

Tout d’abord, nous détaillerons les éléments traditionnels d’une scène d’exposition du théâtre classique, puis, nous analyserons le portrait de Don Juan, et enfin celui en creux de Sganarelle par lui-même à travers les traits de caractère qu’il laisse transparaître dans son discours.

I- Une scène d’exposition traditionnelle.

a) Présentation des personnages principaux.

le texte est un portrait de Don Juan, héros éponyme de la pièce. A la fin du monologue de Sganarelle, il va faire son entrée sur scène.

Procédé traditionnel du théâtre classique de présenter le personnage principal avant son apparition dans la deuxième scène de la pièce.

Enfin, le deuxième personnage principal, Sganarelle se présente lui même.

b) Mise en place de l’intrigue.

Interlocuteur de Sganarelle, valet de Done Elvire, avec qui un mariage est prévu : « tu me dis qu’il a épousé ta maîtresse » (l.68-69).

Sganarelle fait comprendre à Gusman que son maître n’a pas l’intention d’honorer sa promesse :  « Un mariage ne lui coûte rien à contracter »(l.71), la fuite de Don Juan devant cette obligation vis-à-vis de Done Elvire constitue l’intrigue principale de la pièce.

Enfin, la tonalité comique apparaît à travers des expressions utilisées par Sganarelle, énumération hyperbolique « un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique » (l.63-64), des absurdités « ni loup-garou »(l.64), « épousé toi, son chien et son chat »(l.70)c)

Le thème du libertinage et de l’envie de séduire de Don Juan est abordé avec insistance dès cette première scène : « pour attraper les belles »(l.72).

II- Le portrait du libertin.

a) Le libertinage de mœurs.

irrespect de l’institution du mariage, un des sacrements religieux les plus importants : « épouseur à toutes mains » (l.72-73)

conventions sociales remises en cause avec la gradation « dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne »(l.73), montre que le grand aristocrate ne regarde pas la classe à laquelle appartiennent les femmes qu’il séduit.

Libertinage de mœurs marqué encore par la comparaison au règne animal : « véritable bête brute » (l.65), qui met en avant les instincts primaires de Don Juan, qui ne se comporte donc pas comme un homme qui devrait les repousser.

b) Libertinage de pensée.

figure d’un athée décrite dans le passage : « qui ferme l’oreille à toutes les remontrances chrétiennes »( l. 66-67)

accusation forte portée sur son manque de foi, avec l’énumération : « qui ne croit ni Ciel, ni saint, ni Dieu », qui montre son refus total de la religion.

c) portrait d’un être diabolique.

champ lexical du mal très développé : « le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté » (hyperbole), « un diable »(l.63), « méchant homme »(l.84)

il est montré comme un ennemi de la foi chrétienne et de la civilisation européenne : « un Turc, un hérétique »(l.63), les Turcs c’est à dire Ottomans étaient les représentants de l’Islam à l’époque, et étaient combattus farouchement par les Chrétiens, les hérétiques étaient ceux qui n’obéissent pas aux règles (dogmes) de l’Eglise, et terminaient bien

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