LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L'oiseau Emile Neligan

Commentaires Composés : L'oiseau Emile Neligan. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2013  •  712 Mots (3 Pages)  •  889 Vues

Page 1 sur 3

THÈSE

Dans les deux poèmes, la fatalité est abordée de la même façon. On s’aperçoit que celle-ci représente la mort lorsqu’on s’attarde au double sens des vers. En effet, dans ‘’Les Corbeaux’’ d’Émile Nelligan et dans ‘’cage d’oiseau’’ d’Hector de Saint-Denys Garneau la fatalité est indissociable de la mort. Dans l’extrait suivant de ‘’Cage d’oiseau’’ : «Il ne pourra s’en aller, Qu’après avoir tout mangé, Mon cœur, La source du sang, Avec la vie dedans» (V.9-23), il est évident que la fatalité est synonyme à la mort. Textuellement, on évoque un oiseau charognard qui enlève la vie du cœur en y retirant le sang jusqu’à ce que la vie le quitte complètement. On peut également y voir le travail que l’oiseau a à faire, soit de le dévorer au complet en ne laissant aucune trace de ce que le cœur représentait au départ. Il n’y a donc aucune possibilité de retour en arrière, l’oiseau ayant une tâche à effectuer.

Pour ce qui est du deuxième poème ‘’Les corbeaux’’, ce passage:« Or, cette proie échue à ces démons des nuits, N’était autre que ma Vie en loque, aux ennuis, Vastes qui tournant sur elle ainsi toujours» la mort est omniprésente. Elle plane au-dessus de lui, laissant présager que les démons le traverseront pour mettre fin à la vie, laissant place à la fatalité, la mort. Ces vers laisse sous-entendre le suicide, dernier recours face à une vie non désirée. Un choix fatal avec lequel on ne peut revenir en arrière. La fatalité est donc présente dans les deux poèmes puisqu’elle est représentée comme un travail à accomplir dans le premier et comme le suicide dans le suivant, dernier recours à un profond mal-être. Les deux choix étant finaux, sans possibilité de retour en arrière, ils représentent la fatalité de la mort.

Anti-these

Analyser d’une autre façon, les textes démontrent que la fatalité est présente, mais d’un angle différent. On s’aperçoit que la mort est montrée de façon opposé dans les deux textes. L’un la présente comme étant une entité qui vient de l’intérieur : «Je suis une cage d’oiseau, Une cage d’os, Avec un oiseau, L’oiseau dans ma cage d’os, C’est la mort qui fait son nid» (V.1-6). Dans ce passage de ‘’la cage’’ Hector de Saint-Denys Garneau la fatalité, la mort provient de l’intérieur. Cet écrivain, est considéré comme un poète de solitude; une intériorisation de sa quête spirituelle et existentielle. Il est évident que l’écrivain se représente comme étant la cage ayant la mort qui l’habite. La cage d’os, fait référence à un corps humain et l’oiseau qui fait son nid à l’intérieur montre la fatalité qui l’habite. En ce qui attrait au texte d’Émile Nelligan, la fatalité, est une présence omniprésente, envahissante qui vient de l’extérieur. Quand on observe le champ lexical, plusieurs mots nous montre que la mort est une entité envahissante « vols funèbres» (V.2) les oiseaux qui annonce la mort « en cercle» (V.5) la mort qui encercle la victime de la mort et « tournant» (V.11) qui tourne à l’entour de sa proie. Ces mots prouvent que la mort est dans l’air, qu’elle est partout. Bref, il est question de fatalité et de mort dans les deux textes. N’étant pas présenté sous le même

...

Télécharger au format  txt (4.3 Kb)   pdf (68.5 Kb)   docx (9.2 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com