LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L'illusion Comique, Corneille

Compte rendu : L'illusion Comique, Corneille. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Octobre 2021  •  Compte rendu  •  1 880 Mots (8 Pages)  •  334 Vues

Page 1 sur 8

L’ILLUSION COMIQUE – comédie

Corneille (auteur baroque) est souvent revenu sur ses œuvres en raison d’obligations et de contraintes !

Il s’agit d’une pièce comme il détermine d’extravagante, bizarre, extraordinairement monstrueux. Lorsqu’il écrit cela Corneille a une place à part dans le théâtre mais cette pièce choque tout le monde. Lorsqu’il y revient en 1660, il affirme que c’est une pièce irrégulière.

Montre l’impossibilité dans laquelle on est de montrer que la vie n’est pas un songe. Cet ovnis théâtrale les gens l’accueillent pas un silence embarrassé.  Du point de vue théâtral, on essaye de le régulariser, de hiérarchiser les gens donc il faut que tout soit bien net. Or ici il bouleverse les normes et on ne peut mettre à cette œuvre de frontière, de cadre c’est quelque chose qui va contre ce mouvement général de ce théâtre. On fera payer l’illusion comique à corneille par la querelle du Cid. Illusion comique touche à l’illusion théâtrale et à l’illusion tout court. Le rapport entre le vrai et le faux, le réel et le faux (pas trop acceptable).

Corneille : auteur classique et poussiéreux alors qu’il est le plus subversif de son temps dans les dispositifs théâtraux et que ceux qui écrit détone de tout temps.

Corneille : grand dramaturge. Il a une conception large du théâtre. Auteur qui mêle en lui une pulsion tragique mais une pulsion vers le comique, la réalité, l’ordinaire des choses : mélangé ceci crée une sorte de monstre pas simple à aborder. Grotte magique (caverne) : viennent de Platon, aspect cinématographique.

ACTE 1 : alcandre fait surgir l’histoire de son fils et la raconte au père

ACTE 2 : Matamore n’est fait que pour faire rire. Matamore est un alchimiste du ver (force de la parole). Matamore humilié par le père d’isabelle comme rodrique est humilié par le père de Chimène. Matamore est un héros en parole mais non en acte (lâche). Il a tendance à trop en dire (registre directement comique) → il est prêt à tout entasser pour justifier son action. Il est le pantin de ses flatteurs. On ne sait pas si matamore sait qu’il est lâche (il n’a pas les moyens physiques d’assumer son ambition). « quand je veux j’épouvante et quand je veux je charme » (opinion de lui même qui le confond dans l’estime qu’il a de soi mais il est sensible à sa propre lacheté). C’est un personnage ambiguë.

« Coulons nous en faveur des ombres de la nuit »

Clindor : il est multiple dans la pièce. Sorte de norme d’honnêteté. Il y a cette part d’ombre et de lumière qui peut le portait à l’extrême de la flatterie et de la psychologie et une véritable douleur et appréhension de la mort.  

Corneille a le sens des mots (poésie de la douceur et de la démesure). Il a le sens du ver, du rythme, des sonorités que peu de poète dramatique peuvent avoir.

Réaction de matamore quand il constate que Clindor fait la cour à Isabelle : il y a chez matamore une imagination constante à la mesure de ses mots. Le choix des morts est intéressant  → variété et recherche dans les châtiments possible qui convoque les éléments. Il fait exercer sa capacité de clémence. On a ici du théâtre dans le théâtre. Corneille consacre de l’attention à un personnage qui vit que dans un rêve.

Matadore : le seul cohérent, qui ne change pas de nature (il est égal à lui-même). Il s’est constitué un être dans l’immensité du rêve.

Clindor est un personnage versatile, ambiguë (il peut être assimilé au Dom Juan avec un côté curieux).

Inconstance de l’auteur qui attribue à une servante (lise) une analyse importante de ses sentiments (elle se hausse à sa maîtresse). Corneille brouille les pistes : il peint les hommes tels qu’ils sont (il leu donne des passions souvent conformes au rang qui est le leur).

Comédie puis tragi-comédie puis tragédie puis comédie.

Corneille a passé en revue tout ce que le théâtre peu faire, il a fait tenir à ses personnages tous ces registres.

Alcandre : metteur en scène, magicien et corneille tout à la fois.

Ultime conseil du magicien : n’en croyez que vos yeux or tout ce qu’il montre c’est qu’il faut se méfier de ces perceptions

Or corneille dit peut-être croyait ce que les yeux vous montre. Tout n’est qu’illusion.

France Culture : 

Alcandre- magicien qui vit dans une grotte

Scène d’exposition ou Dorante l’ami de Pridament emmène Pridammen (père de Clindor dont le fils s’est évadé suie à un excès du père) chez Alcandre (le metteur en scène et il met en place des illusions plus vrai que la réalité).

Dispositif de la Caverne de Platon: lieu dont les habitants prennent les ombres qui sont les leurs pour la réalité. On prend des ombres pour la réalité. « La nuit qui l’entretient sur cet affreux séjour / N’ouvrant son voile épais qu’aux rayons d’un faux jour / De leur éclat douteux n’admet en ces lieux sombres / Que ce qu’en peut souffrir le commerce des ombres ».

Pièce qui met en scène le fait-même de mettre en scène, d’être volontairement dupe du spectacle qu’on vous propose. La caverne enseigne que notre condition nous expose à nous tromper, berce d’illusion mais nous pouvons nous affranchir de tout ça (sortir de la caverne) → optimisme du philosophe. Il est infiniment périlleux de transmettre le savoir qu’on a acquis car les hommes veulent être dupe.

On se situe d’emblée dans le dispositif de l’illusion comique hors de la Caverne. La scène d’exposition concerne ceux dont l’histoire ou les talents permettent de montrer l’histoire à laquelle nous allons assister : péripéties de Clindor. Cette mise en scène est seconde. Scène d’exposition est la vérité mais on l’oubli pour rentrer dans l’illusion. Ici on ne sort pas de la caverne mais on y entre.

...

Télécharger au format  txt (11.2 Kb)   pdf (64 Kb)   docx (11.5 Kb)  
Voir 7 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com