L'entrée du Geliuthum à travers l'Ataraxie

      En 1869, Paul Verlaine clôt les Fêtes Galantes avec «Colloque sentimental» qui est à première vue en parfait contraste avec «Clair de lune», le premier poème du recueil.

Nous pouvons retrouver dans Fêtes Galantes un monde d’amour et de fêtes réparti sur une année, et plus précisément, sur les 4 saisons. L’amour naît en Printemps et meurt en hiver. On retient alors un amour fêlé et une fête triste et froide.

    A travers le recueil, Paul Verlaine essaie de nous parlez de son vécu, de son histoire d’amour impossible qu’il eût avec sa sœur adoptive. Il nous met en contact avec les tableaux d’Antoine Watteau qui viennent parfaitement illustrer les Fêtes Galantes, comme les personnages de la comedia dell’arte qu’on retrouve dans les tableaux de Watteau et dans le recueil de Verlaine. A première vue, nous apercevons du mouvement, la fête, la convivialité, qui rime avec joie. Mais si on se penche un peu dessus, on nous donne vite l’impression d’une histoire fausse ; on ne croît pas a ce bonheur.

   Dans «Colloque sentimental», deux personnes parlent froidement. Leurs paroles ne servent à rien, tout est sombre et glacé. Ils font allusion à des esprits qui réalisent petit à petit que leur amour est fêlé, voir mort. Tout le long du recueil, on nous parle d’un parc  joyeux et agréable, ce qui n’est pas le cas dans  « Colloque sentimental ». Ce dernier est solitaire, figé : et est personnifié comme étant mort.

   Comment Verlaine a construit son recueil ? Comment a-t-il réussi à nous faire penser petit-à-petit à un amour mort, fêlé ?

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