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L'Eldorado raconté par Voltaire à un journaliste

Dissertation : L'Eldorado raconté par Voltaire à un journaliste. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Novembre 2015  •  Dissertation  •  591 Mots (3 Pages)  •  704 Vues

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JACQUART Maëlle

1°L

L’Eldorado, selon Candide, raconté à un journaliste

      Les années passèrent mais un jour, Candide, occupé à récolter les fruits de son cédratier, ne vit pas un garçon, un élancé aux mœurs douces, se présenter au seuil de la ferme. Il ne vit pas non plus cette même personne être invitée, par le dorénavant honnête menuisier, à entrer. Une fois le travail terminé et ses outils rangés, Candide pénétra dans le petit salon et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il tomba nez à nez avec l’invité, Adalbert, un noble et depuis peu journaliste qui se présenta avant d’indiquer la raison de sa venue : celui-ci devait rédiger, afin de parfaire son enseignement, un article sur les sages de ce monde et c’est Candide qu’avait indiqué un des habitants, allongé sous un oranger non loin de là, comme étant le plus sage de ces contrées. Flatté, le vieil homme entreprit de répondre à la question du garçon concernant le chapitre de sa vie qu’il considérait comme le plus formateur :

      « - Si je dois bien mon instruction à quelqu’un ou quelque chose, c’est à plusieurs personnes et à un lieu que je la dois :  l’Eldorado et ses habitants. Voyez-vous, mon précepteur était un philosophe optimiste défendant que « tout est au mieux dans le meilleur des mondes » mais, au cours de mes aventures, j’ai été confronté à de nombreuses épreuves qui ont fini par me faire douter de cette pensée philosophique mais c’est surtout l’Eldorado qui m’a fait réfléchir, une société si paradisiaque que tous les défauts du monde m’ont paru comme me sauter au visage. En Eldorado, tout le monde est gentil, généreux et d’une politesse exemplaire, rien à voir avec ses hollandais qui, alors que j’étais dans le besoin, me fermèrent la porte au nez, m’insultèrent et même, m’envoyèrent un plein d’une substance dont vous n’avez pas à souffrir la description.  Ces traits sont aussi ceux-du souverain et de son gouvernement : le roi est très abordable, il ne faut pas un certain nombre de quartiers pour être invité à dîner à la différence de lorsqu’on souhaite demander quelque femme en mariage.  Son gouvernement, quant à lui, rémunère les hôtelleries, ce qui est une preuve de sa richesse. Une richesse employée à développer le savoir puisqu’en effet, la galerie des sciences du pays a une collection d’instruments mathématiques pour le moins impressionnante, cette importance donnée à la culture permet, à mon sens, aux habitants d’être très intéressants, d’avoir de la conversation contrairement aux parisiens où les conversations sont insipides et pleines d’inepties. L’absence d‘institutions répressives comme un Parlement ou une prison montre une fois de plus la bonne foi de la population qui ne commet ni n’accuse de quelques crimes d’honnêtes voyageurs les envoyant ainsi « visiter » ces institutions, de fausses accusations dont moi-même et Martin avons souffert à Paris. Pour terminer, en Eldorado, la religion y est très personnelle, il n’y a donc pas de faux clergé, dérobant, mentant et bafouant ses vœux. En conclusion, ce pays a été l’expérience la plus formatrice.

      -Pourquoi n’y êtes-vous pas resté alors ?

      - J’étais, en ce temps-là, à la recherche d’une femme qui se trouvait à mille lieues de ce paradis »

      Adalbert et Candide conversèrent encore quelques temps avant que le jeune homme, empli de cet enseignement, remercia le vieillard et partit en quête d’une autre leçon.

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