Je ne sais pourquoi de Verlaine

Volet 1 : Le tableau synthèse

« Je ne sais pourquoi » de Verlaine

Veuillez répondre aux questions dans les espaces prévus à cet effet.

RÉSEAU DE SENS

Repérage des illustrations Interprétation

Procédés d’écriture Preuves textuelles Explication de l’illustration

Champs lexicaux

1. a) Ivresse : « ivre de soleil » (v. 12), « liberté » (v. 13), « tiède demi-sommeil » (v. 17)

Tristesse : « tristement » (v. 18), « amer » (v. 24), « mélancolique » (v. 11), « inquiète » (v. 25), « effroi » (v. 27), « meurtrie » (v. 21) 1. c) Dualité émotive :

Sentiment dominant du mal de vivre entrecoupé de moments de bienêtre.

Adverbes 1. b) « tristement » (v. 18),

« doucement » (v. 1)

Verbes 2. a) Mouvement : « vole » (v. 3-25), « couve » (v. 6-26), « pilote » (v. 19), « suit » (v.8), « crie » (v.18), « alarme » (v.19) 2. b) Sensations contraires :

Voler, piloter ou même suivre sont des verbes qui expriment une certaine liberté. Toutefois, crier ou alarmer montre l’état psychologique de l’auteur restreint dans sa souffrance.

Vocabulaire connotatif (sens) 3. a) Toucher : « vents du ciel » (v. 9), « la brise d’été » (v. 15),

Vue : « ivre de soleil » (v. 13), « flot vermeil » (v. 16) « lointain » (v. 19), « meurtrie » (v. 21),

Ouïe : « crie » (v. 18-22), « alarme » (v. 19)

3. b)

Sens de l’opposition :

Les expressions vents du ciel et la brise d’été reflètent un côté zen de ses émotions. Toutefois, aile meurtrie, tristement crie ou même essor mélancolique reflètent le côté souffrant et angoissant de ce qu’il ressent à travers la mouette.

4. Vers 12 à 17 et 18 à 22 4. Désirs opposés :

Le désir de se libérer de cette destinée, de se laisser aller au plaisir qui s’oppose au cri de la souffrance, au désir de faire savoir son mal de vivre.

Le désir de se laisser porter par le plaisir de la poésie et le besoin d’exprimer son mal de vivre comme homme.

Déduction

5. Dualité de Verlaine :

Dualité sentimentale entre bonheur et inquiétude.

Dualité émotive entre les sensations de bienêtre et de malaise.

Dualité existentielle entre l’envol du poète par le plaisir de la poésie et l’incapacité d’être heureux comme homme.

RÉSEAU D’IMAGES

Repérage des illustrations Interprétation

Procédés d’écriture Preuves textuelles Explication de l’illustration

Métaphores

6. « Elle suit la vague, ma pensée » (v. 8),

« Un instinct la guide à travers cette immensité »x (v. 14) La vague représente sa destinée et il se laisse guider sans savoir où cela va le mener.

7. a) Espaces :

Air (« vole », v. 3)

Mer (v. 6) 7. b) Symbolique :

Air = 1er symbole : envol du poète vers le bonheur, la liberté

Air = 2e symbole : instabilité (balancée par les vents)

Mer = 1er symbole : repli (« couve au ras des flots »)

Mer = 2e symbole : abandon au plaisir (doucement porté par l’eau)

8. b) Figure d’opposition 8. a) Figure de style (v. 7) : oxymore

« L’essor mélancolique »x (v. 7)

8. c) Sens de l’opposition :

Le fait d’utiliser le mot essor fait comprendre qu’il y a un envol en ascension. Par contre, le mot mélancolique a plus tendance à tirer vers le bas exprimant la tristesse ou le chagrin.

Vocabulaire connotatif 9. a) Instabilité :

« Elle suit la vague, ma pensée » (v. 8),

« À tous les vents du ciel balancée » (v. 9)

9. b) Symbolique du vol :

Il fait allusion au vent doux pour refléter le côté calme, où est ce qu’il se sent bien. Il fait toutefois allusions au ciel débalancé, ce qui montre le côté perturbateur, l’inquiétude ou même la peur.

10. b) Figure d’insistance 10. a) Mot :

« Pourquoi » 10. c) Effet de la figure de style :

Cette répétition évoque un effet d’incompréhension.

Déduction

11. La mouette est un oiseau qui vole, qui fait référence à une paix et une certaine liberté. Toutefois, le poète se met dans la peau d’une mouette, ayant quasiment des attributs contradictoires à celle-ci. Il utilise tous les mots paisibles associés à la mouette, mais les ramènent à ses sentiments de déprimes.

RÉSEAU DE MUSICALITÉ

Repérage des illustrations Interprétation

Procédés d’écriture Preuves textuelles Explication de l’illustration

Rythme irrégulier 12. a) Refrain :

vers 1 et 2 = 5 pieds

vers 3 = 13 pieds

vers 4 et 5 = 5 pieds

vers 6 = 13 pieds 12. b) Effet du rythme irrégulier :

Vol

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