« Je Ne Sais Pourquoi » De Verlaine

« Je ne sais pourquoi » de Verlaine

Tableau-synthèse

Déduction Repérage des illustrations Interprétation

Idées principales et thèmes Procédés d’écriture Preuves textuelles Explication de l’illustration

Dualité de Verlaine

Repose sur son incertitude intérieure créant sur son esprit amer et mélancolique des sentiments opposés telle l’ivresse et la tristesse, le calme et l’affolement.

Verlaine est donc pris entre ses jours heureux et meilleurs, mais passés, et sa mélancolie du moment, présente et très difficile à vivre. Il souhaiterait être libre, heureux.

Champs lexicaux

Ivresse : « folle » (v.3), « amour » (v.6), « Ivre de soleil / Et de liberté » (v.12, 13) Dualité émotive : L’incertitude de son esprit amer est prise entre ivresse et tristesse, deux sentiments opposés dans ses pensées contradictoires.

Tristesse : « esprit amer » (v.2), « essor mélancolique » (v.7), « si tristement elle crie » (v.18)

Adverbes

« Doucement » (v.17), « tristement » (v.22)

Verbes Mouvement : « vole » (v.3, 25),

« couve » (v.6, 28) Sensations contraires : Mets en valeur l’aspect d’incertitude dans l’esprit de Verlaine. De la mélancolie à la tristesse, en passant par l’ivresse et la liberté.

Vocabulaire connotatif (sens) Toucher :

« Et plonge, et […] Revole… » (v.21, 22)

« […] en un tiède sommeil » (v.17)

Sens de l’opposition :

L’auteur fait ressentir parfois la douceur et le calme et parfois l’affolement et la crainte.

Vue : « La brise d’été/ Sur le flot vermeil/ » (v.15, 16)

« Un instinct la guide… » (v.14)

Ouïe :

« Parfois si tristement elle crie/ Qu’elle alarme au loin… » (v.18, 19)

« Doucement la porte » (v.17)

Vocabulaire connotatif Instabilité : « D’une aile d’effroi » (v. 5,27)

« Et biaisant quand la marée est oblique » (v.9) Vol erratique :

Le vol erratique de la mouette est instable, se déplaçant sans parcours fixe ni constant. Un peu comme la dualité émotive de Verlaine, elle est changeante, passant de l’ivresse à la tristesse, de l’affolement au calme.

Symbolique de la mouette

La mouette est le symbole que Verlaine prend pour créer une fusion avec les sentiments de son esprit amer, mélancolique et incertain.

Verlaine se sert de la mouette pour symboliser les sentiments de son esprit amer et mélancolique, qui est changeant, tel le vol erratique de la mouette.

Métaphores

« Elle suit la vague, ma pensée/ À tous les vents du ciel balancée » (v. 8, 9)

Vocabulaire Espaces

« Un instinct la guide vers cette immensité » (v.14)

« Qu’elle alarme au lointain le pilote » (v.19) Symbolique :

D’une part, il y a l’immensité, accueillante, libre, emplit de soleil. D’autre part, il y a le lointain, là où, même si on lance un cri d’aide, personne ne viendra pour nous secourir.

Oxymore « essor mélancolique » (v.7, 11) Sens de l’opposition :

La mouette, son envol, son vol, est le reflet de l’esprit de l’auteur, qui souffre d’un mal de vivre.

Répétition « Pourquoi » (v.6, 28) Effet de la répétition :

Donne un effet d’incompréhension et accentue l’idée de manière à la faire insister, comme le cri de la mouette, qui représente sa tristesse, son bonheur perdu.

Synecdoque « D’une aile inquiète et folle vole sur la mer » (v.3) Rôle de la synecdoque :

Donne un effet de persuasion, de concentration. C’est l’aile qui fait voler l’oiseau. Si l’aile souffre, l’oiseau ne volera plus. Verlaine veut porter l’attention sur l’aile de l’oiseau, qui est le reflet de son âme déchiré et incertain.

Rôle de la musicalité

La musicalité du poème suggère que la détresse du poète est exprimée, d’une part par le cri de détresse de la mouette, d’autre part, par des vers irréguliers, nous incitant à déduire que le poète est bouleversé et incertain, passant par plusieurs sentiments d’oppositions. Rythme irrégulier « D’une aile d’effroi/ Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi? » (v. 5, 6, 27, 28)

Vers de 5 pieds, puis de 13 pieds

Effet du rythme irrégulier :

Les vers irréguliers nous renvoient vers l’état d’âme du poète, qui évoque l’incertitude et le bouleversement.

Allitération « folle » « vole »

Rappelle

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