« Je ne sais pourquoi » de Verlaine cas
Fiche : « Je ne sais pourquoi » de Verlaine cas. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Marie-Hélène Bilodeau Brunet • 11 Août 2015 • Fiche • 1 109 Mots (5 Pages) • 2 114 Vues
Volet 1 : Le tableau synthèse
« Je ne sais pourquoi » de Verlaine
Veuillez répondre aux questions dans les espaces prévus à cet effet.
RÉSEAU DE SENS | ||||
Repérage des illustrations | Interprétation | |||
Procédés d’écriture | Preuves textuelles | Explication de l’illustration | ||
Champs lexicaux | 1. a) | Ivresse : « ivre de soleil » (v. 12), « liberté » (v. 13), « tiède demi-sommeil » (v. 17) Tristesse : « tristement » (v. 18), « amer » (v. 24), « mélancolique » (v. 11), « inquiète » (v. 25), « effroi » (v. 27), « meurtrie » (v. 21) | 1. c) | Dualité émotive : Sentiment dominant du mal de vivre entrecoupé de moments de bienêtre. |
Adverbes | 1. b) | « Tristement » (v. 18), « Doucement » (v. 1) | ||
Verbes | 2. a) | Mouvement : « vole » (v.3) « Couve » (v.5) | 2. b) | Sensations contraires : voler évoque la liberté, un nouveau départ. Tandis que, couver, évoque un foyer, un endroit sécuritaire où l’on doit être. Ces 2 mots évoquent, des sentiments contradictoires. |
Vocabulaire connotatif (sens) | 3. a) | Toucher : « la brise d’été » (v.14), « vent » (v.20) Vue : « vermeil » (v.16) Ouïe : « elle crie » (v.18), « alarme » (v.19), « crie » (V.22), | 3. b) | Sens de l’opposition : Le sens du toucher est représenté par des thermes de légers et doux, tandis les sens de la vue et l’ouïe sont agressif en évoquant le rouge et les cris. |
4. | Vers 12 à 17 et 18 à 22 | 4. | Désirs opposés : Le désir de se libérer de cette destinée, de se laisser aller au plaisir qui s’oppose au cri de la souffrance, au désir de faire savoir son mal de vivre. Le désir de se laisser porter par le plaisir de la poésie et le besoin d’exprimer son mal de vivre comme homme. | |
Déduction | ||||
5. | Dualité de Verlaine : Dualité sentimentale entre bonheur et inquiétude. Dualité émotive entre les sensations de bienêtre et de malaise. Dualité existentielle entre l’envol du poète par le plaisir de la poésie et l’incapacité d’être heureux comme homme. |
RÉSEAU D’IMAGES | |||||
Repérage des illustrations | Interprétation | ||||
Procédés d’écriture | Preuves textuelles | Explication de l’illustration | |||
Métaphores | 6. | « La brise d’été\sur le flot vermeil » (V.15-16) | |||
7. a) | Espaces : Air (« vole », v. 3) Mer (v. 6) | 7. b) | Symbolique : Air = 1er symbole : envol du poète vers le bonheur, la liberté Air = 2e symbole : instabilité (balancée par les vents) Mer = 1er symbole : repli (« couve au ras des flots ») Mer = 2e symbole : abandon au plaisir (doucement porté par l’eau) | ||
8. b) | Figure d’opposition | 8. a) | Figure de style (v. 7) : « Mouette à l’essor mélancolique » (v.7) | 8. c) | Sens de l’opposition : Oxymore, car les 2 éléments sont en opposition. Mouette et essor ont la même connotation de légèreté, de liberté, d’évolution, d’élévation. Tandis que mélancolique, nous ramènes vers la tristesse. |
Vocabulaire connotatif | 9. a) | Instabilité : « revole, et l’aile toute meurtrie » (v.22) | 9. b) | Symbolique du vol : le vol représente l’état du poète. Une délivrance fragile et maladroite. | |
10. b) | Figure d’insistance anaphore | 10. a) | Mot : pourquoi (v. 1-6-23 -28) | 10. c) | Effet de la figure de style : pourquoi répéter 6 fois dans le texte donne un effet de forte insistance sur son auto questionnement. |
Déduction | |||||
11. | Le poète se réfère à la mouette; celle ci symbolise la liberté, puisque les oiseaux de mer ont la capacité de voler sur de grandes distances. Ceci image très bien son désire d’évoluer. Cependant, il représente une mouette blessée et meurtrie, ce qui met de l’avant sont état émotionnel instable. |
RÉSEAU DE MUSICALITÉ | ||||
Repérage des illustrations | Interprétation | |||
Procédés d’écriture | Preuves textuelles | Explication de l’illustration | ||
Rythme irrégulier | 12. a) | Refrain : vers 1 et 2 = 5 pieds | 12. b) | Effet du rythme irrégulier : Vol irrégulier de l’oiseau ouvrant et repliant les ailes |
Allitération | 13. a) | « Folle — vole » | ||
Sonorité de l’oiseau | 13. b) | Mot : « pourquoi » Son : quoi | ||
Déduction | ||||
14. | Selon moi l’élément musical qui soutient le mieux le texte, est les rimes irrégulières qui donnent un effet de vol d’oiseau au texte. C’est un élément discret, mais bien présent dans l’œuvre. |
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