LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Jacques Le Fataliste et Son Maître

Dissertations Gratuits : Jacques Le Fataliste et Son Maître. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Janvier 2013  •  591 Mots (3 Pages)  •  4 010 Vues

Page 1 sur 3

De part ces concepts philosophiques, M. Denis Diderot (1713-1784), à travers son œuvre « Jacques le fataliste et son maître », explique à quel point un valet est aussi important que son maître et peut-être même plus. À cette époque, l’inégalité entre les maîtres et leur serviteur et la liberté de ces derniers étaient déplorables. Dans cet extrait, le thème central portera sur les relations entre le maître et son valet. Pour ce faire, l’analyse portera d’abord sur la vie réelle des maîtres et de leur serviteur et, par la suite, sur la relation idéale qu’entretiennent le serviteur (Jacques le fataliste) et son maître.

D’une part, abordons la réalité que vivent les maîtres et leur serviteur. Depuis très longtemps, les maîtres dominent leur serviteur et l’espoir que cette situation change n’est pratiquement pas envisageable. Tout d’abord, voyons la relation hiérarchique de ceux-ci. En effet, peu importe le milieu social d’où ils viennent, il y a toujours eu des gens dominants; la nature humaine est ainsi faite. Dans le texte, M. Diderot affirme, « ligne 20 » (ligne 20). Les hommes qui sont faibles, pauvres et pas autoritaires sont tout simplement des chiens qui, contrairement à eux, sont des hommes qui possèdent plus de pouvoir et d’autorité. De plus, par un parallélisme, « ligne 41 » (ligne 41 à 42), il démontre que malgré l’ambigüité du pouvoir de Jacques sur son maître, les relations hiérarchiques demeurent. D’ailleurs, il dit, « ligne 12-13 » (ligne 12 à 13). Il n’y a pas juste les valets qui sont des chiens, il y a aussi les maîtres. Tout le monde est le chien de quelqu’un sans exception. Par la suite, quand est-il de l’obéissance des valets vis-à-vis de leur maître? En ce temps-là, les valets n’étaient là que pour servir leur maître. Pour cette raison, Jacques déclare « ligne 3 » (ligne 3 à 5). Les chiens, qui sont les serviteurs, sont des personnes qui font des tours pour servir et plaire à leurs maîtres, mais ils ne sont souvent pas heureux dans cette position qu’ils n’ont sûrement pas choisie. Toutefois, il ajoute « ligne 16 » (ligne 16). Les valets sont obligés d’obéir à leur maître. Ils ne peuvent pas désobéir, car sinon ils vont être gravement punis. Bref, les valets sont des chiens, mais ceux qui les dominent sont aussi des chiens et chaque serviteur se doit d’obéir à son maître.

D’autre part, la relation entre Jacques et son maître est néanmoins idéale. Comparativement aux autres relations, Jacques a une grande liberté et a le droit de faire presque tout ce qu’il veut. Donc, constatons qu’entre Jacques et son maître leur relation en ce qui concerne l’égalité est presque identique. …

Pour conclure, l’histoire de Jacques et de son maître est plutôt exceptionnelle et invraisemblable. Cependant, il est vrai de dire que de bonnes relations entre le maître et son valet ne peuvent être que bénéfiques, et ce, tant pour le maître que pour le serviteur. Pour arriver à cette affirmation, le rôle du maître et de son serviteur a été analysé sous deux aspects différents : le monde réel et un monde idéal. L’œuvre de Denis Diderot a permis de dresser un portrait des relations injustes de cette société dans laquelle chaque personne était prête à tout pour contrôler, je dirais même dominer. Monsieur Diderot était un grand

...

Télécharger au format  txt (3.5 Kb)   pdf (58.8 Kb)   docx (9 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com