Jacques Le Fataliste, commentaire

Outin 14/01/2013

Jules

Commentaire composé

Diderot, grand philosophe des lumières, qui participa a l'écriture de l'encyclopédie, qui à aussi écrit des romans philosophique: «le neveu de Rameau» et bien sur: «Jacques le Fataliste».

A l'époque, la mode était au roman d'amour et au roman sentimental. Avec «Jacques le Fataliste», Diderot se moque éperdument des romans de l'époque, il bouleverse le genre, ses éditeurs passent du temps en prison et nombreux de ses romans sont censurés notamment «Jacques le Fataliste». Nous nous pencherons sur l'incipit de celui-ci, et dans un premier temps verrons en quoi cet incipit est original et son enté philosophique, cherchant à dérouter le lecteur en donnant peu d'informations sur le cadre spatio-temporel. Ensuite nous verrons en quoi

On ne peut dire qui énonce la première question: première phrase, première incertitude... et un roman commençant par une question est un fait rare à l'époque. Il commence donc avec une ambiguïté.

Un incipit sert en général à apporter un maximum d’informations et quelques indices qui donnent envie de lire la suite du roman, et donc habituellement les auteurs évitent de brouiller celui-ci.

Dans l'incipit de Jacques le Fataliste se trouve 5 personnages, ce qui est inhabituelle dans un incipit: Jacques (le personnage éponyme), le Maitre (aucun indice d'âge, de physique...), un narrateurs( Il manifeste sa présence par ses réponses énigmatiques aux premières questions) contant l'histoire de Jacques, un narrataires et l'auteur et Diderot mettant des hypothèse sur ce qu'il pourrait donner comme suite au livre. En effet, Le début du roman rompt avec toutes le conventions narratives (subvention d'un incipit traditionnelle): aucune indications de lieu, de temps (mais volonté de ne pas en données), juste quelques indications sur les personnages...

A chaque question posée sur le cadre correspond une réponse évasive : Comment s’étaient-ils rencontrés: par hasard? D'où venaient-ils ? Où allaient-ils ?... Diderot rappelle ici les conventions du roman pour s’en amuser et dénonce que l'on a lire des romans faciles (pour lui, les romans n'est pas une distraction mais quelque chose servant à réfléchir, s'instruire). Il joue et se moque ainsi avec le lecteur. Il annonce par avance qu’il va mettre un roman qui va à l’encontre des principes, du genre et fait immédiatement comprendre à son lecteur la portée philosophique de son œuvre. Réfléchir et débattre.

Cet incipit présente deux conceptions contradictoires sur la question de la liberté individuelle: Il y a d'abord celle de Jacques qui relève à la fois du déterminisme (chaque cause à son effet...) puis du fatalisme (tous est déjà écrit sur «le grand rouleau») et celle du narrateur qui refuse de céder aux conventions et qui engendre l’idée que le hasard détermine les choses. En effet, celle de Jacques: comme son nom l’indique sa conception est marquée

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