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Fiche de lecture, Madame Bovary, Flaubert

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Par   •  1 Mars 2020  •  Fiche de lecture  •  1 125 Mots (5 Pages)  •  581 Vues

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Mélody Ménard

P1048257

 

 

Fiche de lecture

FRA-1204

 

 

 

Travail présenté à

Louis-Daniel Godin

 

Faculté des Arts et des Sciences

Département des littératures de langues française

Université de Montréal

15-10-19

Les œuvres de Flaubert connaissent une actualité permanente due au style particulier de l’écrivain qui incite la curiosité auprès des chercheurs en littérature. Considérée comme l’une des figures de référence en ce qui concerne Flaubert et ses écrits [1]Claudine Gothot-Mersch tente dans l’article « Le point de vue dans Madame Bovary »[2], paru en 1971 dans le Cahier de l’Association internationale des études françaises, de confirmer la pertinence du questionnement sur le point de vue dans l’optique finale d’établir une quelconque relation entre l’auteur et son roman. Autrement dit, démontrer le point de vue de Flaubert dans Madame Bovary. Les éléments qui retiennent l’attention de la chercheuse sont principalement le point de vue dans le récit et la représentation de la narration pour déterminer la position de l’auteur à travers l’œuvre.

        

Dans un premier temps, elle expose la définition du point de vue selon la théorisation de Todorov, et ce, dans le but de diriger le lecteur à constater un rapport intime entre la narration et le point de vue. Elle enchaine avec la théorie de Émile Benveniste qui expose la distinction entre le récit historique et le récit discours afin d’établir qu’« écrire le roman comme on écrit l’histoire […] [il faut] supprimer du récit l’image du narrateur. »[3] Le but est de valider si la pratique de Flaubert respecte la théorie de Benveniste, car, selon Gothot, il s’agirait d’un « des thèmes favoris de la Correspondance. Flaubert croit à une littérature de caractère scientifique, neutre et objective ».[4] Nous trouvons que l’auteure apporte une importance plus grande à la Correspondance de Flaubert pour définir sa thèse plutôt qu’au texte même de Madame Bovary[5]. En lisant le roman, il est très difficile d’avoir la conviction qu’il est impersonnel. C’est grâce aux détails de l’article que nous comprenons qu’il s’agit d’une restriction provenant de l’auteur même.

        

Dans un second temps, Gothot commence une analyse narratologique en voulant distinguer « la position du narrateur par rapport au récit »[6]. Elle expose la problématique du célèbres « nous » au début du roman et qui semble disparaitre par la suite; cependant, elle réussit à démontrer que ce narrateur réapparait à la fin de l’histoire. Il s’impose, car le temps du récit et le temps de la narration se combinent.[7] L’hypothèse d’un narrateur interne est mise de l’avant par la réapparition du narrateur à la fin du récit ainsi que la possibilité que ce soit une manière de voir la présence de l’auteur. Sans trancher définitivement sur la position du narrateur, elle nous laisse sans réponse et elle nous indique simplement la complexité de la représentation du narrateur dans Madame Bovary.

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