Étude de Madame Bovary (Flaubert).

ETUDE MADAME BOVARY

Introduction présentation Madame Bovary

1857 : année du procès mais Flaubert s’en sort car son avocat est au top.

L’année 1857 est restée célèbre dans les annales des procès intentés à la littérature : à quelques mois d’intervalle, Flaubert et Baudelaire comparaissent devant la sixième chambre du tribunal correctionnel de la Seine, sous le chef d’inculpation d’outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs, et en face du même procureur impérial, Ernest Pinard. Madame Bovary est acquitté et Les Fleurs du mal condamné, mais dans les deux jugements se retrouvent identiquement le blâme pour excès de réalisme.

Flaubert et Baudelaire aiment respectivement leurs œuvres. Rouen : région natale Flaubert.

Flaubert à Baudelaire : « vous avez trouvez le moyen de rajeunir le romantisme. Vous ne ressemblez à personne (ce qui est la première des qualités »

« Ah ! Vous comprenez l’embêtement de l’existence, vous ! »

Succès dus au scandale ? Flaubert dis non.

On reproche à Flaubert de ne pas avoir tiré Madame Bovary vers la morale. « Une véritable œuvre n’a pas besoin de réquisitoire »

Madame Bovary n’est pas un roman qui est écris pour raconter mais pour suggérer.

« Si je m’abandonnais sur cette pente analytique, je n’en finirai jamais avec Madame Bovary, ce livre, essentiellement suggestif, pourrais souffler un volume d’observation »

Chapitre 9 - deuxième partie : début

Passage immoral car il « glorifie l’adultère » : phrase prise en charge par le narrateur. Ce passage jugé par le procureur. Présence du discours indirect libre qui va contaminer toute la suite de la narration (« elle se répétait : « J’ai un amant ! Un amant ! » […] de ces hauteurs ») Pensée personnage/Pensée auteur se confondent = adultère dis avec de l’idéalisation. Mais ici s’entrechoque l’idéalisation et la satire, choc des jugements différents. « Se délectant à cette idée comme à celle d’une autre puberté qui lui serais venue »

Discours indirect libre : Comme le discours direct, il rapporte exactement les paroles ou les pensées, mais sans indiquer un changement du système d’énonciation. +++ Chez Flaubert Il participe à cette ambivalence de cette distinction narrateur/personnage. Il pose problème du point du vue de la prise en charge.

Flaubert va faire un usage SYSTEMATIQUE du discours indirect libre.

Flaubert est considéré comme le père du roman moderne, on est passé d’une esthétique de a représentation (Balzac) à une esthétique de la représentation. Madame Bovary peut se lire avec plusieurs degrés de lectures.

(Nouveau roman = trop déconstruit) Flaubert : recherche frénétique pour peindre au plus près du réel (au moment de la mort de Bovary

1. Madame Bovary : œuvre originale
2. Impersonnalité de l’œuvre
3. Emma est l’incarnation du désir, symbole de la lecture

1. Madame Bovary : œuvre originale

1. Œuvre qui se trouve à la fois dans le sillage du romantisme et du réalisme

Romantisme parce que Flaubert a baigné dans l’éducation de Flaubert + Réalisme parce que c’est le courant de l’époque. Réalisme contre romantisme et réalisme. Et c’est contre le réalisme que Flaubert rédige ses plus virulentes attaques. « On me crois épris du réel, tandis que je l’exècre. C’est en haine du réalisme que j’ai entrepris ce roman. Mais je n’en déteste pas moins la fausse idéalité, dont nous sommes bernés par le temps qui court. »  + « Les œuvres les plus belles sont celles où il y a le moins de matière ; plus l’expression se rapproche de la pensée, plus le mot colle dessus et disparait, et plus c’est beau…C’est pour cela qu’il n’y a ni vilain sujet, et qu’on pourrait presque établir comme axiome en se posant au point de vue l’art pur […] »

Cf. Lettres à Louise Collet

Emma + Léon peuvent être considéré comme des malades du roman. Sa première vrai grande œuvre est une satire du romantisme.

Inscription du roman dans la veine réaliste de Balzac

== élément Inscription dans la veine réaliste

Ecris contre Balzac. MB= personnage balzacien : provinciale du Mariage

1. Héritage Balzac = romancier modèle. Le sujet de la femme mal mariée = sujet que Flaubert avais déjà traité. Héritage balzacien mais va radicaliser Rien que pas son sous-titre Flaubert ne semble pas innover et il s’oriente vers le titre Balzacien. C’est un roman sociologique, ou roman de mœurs. L’héritage Balzacien y est évident. (Le modèle contre lequel s’insurge le nouveau roman c’est le modèle balzacien). Mort d’Emma, élit Paul et Virginie
2. Par la recherche documentaire
3. L’importance du déterminisme : l’influence des impressions d’enfants et de jeunesse. Les romans qu’elle a lus à sa jeunesse. Ses lectures qui générèrent en elle un processus d’identification intense. S’identifiant a ses origines Emma va avoir le sas de se dire qu’elle aura le même destin.  Le « Bovarysme » : capacité de s’illusionner sur les choses : Plus on s’illusionne plus on est déçu = Elle est devenue un mythe 

1. Le choix du sujet. Flaubert a choisis de parler d’un fait divers. F donne a ses amis (Duncan) la première version de la Tentation de St Antoine « ouvrage trop lyrique, tu devrais choisir un sujet plus terre à terre. Il va voir des faits divers, l’histoire d’un ancien élève de son père dont la femme infidèle avais finis par s’empoisonner et qui a finis par mourir de chagrin. Flaubert commence à rédiger un roman à partie de ce sujet

1. La réception de l’œuvre : Beaucoup de lecteurs ont vus en ce roman une consécration du réalisme. Un des lecteurs : Zola « mon maitre à penser c’est Flaubert ». Une société ou on parle de la circulation de l’argent (réaliste). « Il y a en moi, littérairement parlant, deux bonshommes distincts : un qui est épris de gueulades, de lyrisme, de grands vol d’aigles, de toutes les sonorités de la phrase et des sommets de l’idée ; un autre qui creuse et fouille le vrai » « Toute la valeur de mon livre, s’il y en a une, sera d’avoir su marcher sur un cheveu suspendu du double abyme et du vulgaire »

1. L’importance de la forme

« Tout se tient, rien n’est le fruit du hasard, mais tout dépend de la…Citation sainte Beuve

Le « gueuloir » : valeur phonique de ses livres  

« Flaubert rêve d’un mythe « qui serait rythmé comme les vers, précis comme le langage des sciences » (Lettres à Louise Colet, 24 avril 1852)

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