Fiche De Lecture: Alzheimer mon amour d'Héloïse D'Ormesson

Fiche de lecture

Titre: Alzheimer mon amour

Auteur: Cécile Huguenin

Édition: Héloïse D'Ormesson

Date de publication: 2011

Nombres de pages: 144 pages

Introduction :

Cécile Huguenin est un psychologue et coach. Elle

a consacré une partie de sa vie à aider des personnes

à réaliser leurs projets.

Un jour, elle a été confronté à la maladie avec son

mari, Daniel, qui est tombé malade. Il était atteins de la maladie d'Alzheimer. Son mari sera placé dans une unité de soins spécialisés dans le jura, où il sera accompagné jusqu'à son départ.

Les Éditions Héloïse d'Ormesson ont été fondées en 2004 par Héloïse d'Ormesson et Gilles Cohen-Solal. Elles ont publié leurs premier titres en mars 2005. Elles publient entre 20 et 25 titres par an.

L'objectif de la maison est de publier de la littérature française et étrangère, essais et documents et de découvrir de nouveaux auteurs.

Ces éditions s'adressent au grand public comme le type d'ouvrages est divers.

Cet ouvrage est un récit autobiographique exposant la confrontation avec la maladie d'Alzheimer, et décrivant les sentiments de l'accompagnant, un être proche du malade.

Dans son œuvre, Cécile Huguenin nous décrit sa confrontation avec la maladie d'Alzheimer: son mari, Daniel, est atteint de cette pathologie.

Synthèse de l'ouvrage :

Dans la première partie, l'auteur emploie la troisième personne du singulier pour parler d'elle-même, comme pour montrer qu'elle n'est pas la seule à vivre ça. Elle présente les premiers symptômes de la maladie qui apparaissent. Elle raconte comment la conjointe est devenue « l'aidant » du malade. Elle confie que c'est une « maladie qui fait tellement peur »1. « Il n'existe pas de remèdes. Ce dont on est certain, c'est qu'on n'en guérit pas. Et si c'était contagieux? Cette maladie c'est le sida d'aujourd'hui. On n'ose la nommer, on évite le contact. »2. La maladie a rendu son mari indifférent au monde qui l'entoure. Il perd peu à peu de la mémoire et donc peu à peu de l'histoire de sa vie. « Mais comment va t-elle faire désormais avec celui qui est là sans être là? Peut-on faire le deuil d'un être vivant? »3. Au début, son mari ira dans un centre d’accueil de jour. Après des examens neurologiques, la neurologue pose le diagnostic: « elle décrit une forme aggravée […] de la maladie […] la maladie à corps de Lewy. »4

Dans une deuxième partie, Cécile Huguenin souhaite aider à son niveau son mari. L'auteur essaiera alors une « réanimation mentale »5 par le transfert d'émotion positives en évoquant des souvenirs. Mais aucune des démarches entreprises ne fonctionnera. Épuisés tous les deux, Cécile profitera de la libération d'une place dans une maison de retraite à Paris, pour marquer une pause. Très vite l'aidante rêve d'une vie à l'étranger et souhaite expérimenter « la stimulation par la nouveauté »6. Ils vont alors déménager à Madagascar. Daniel s'adapte bien à leur nouvelle vie qu'il apprécie. Suite à des problèmes politiques dans le pays , ils seront contraint de quitter Madagascar. De retour en France, Daniel sera hospitalisé car la maladie s'aggrave. Sa femme est confrontée à la vérité : il n'y a plus d'option d'amélioration de son état. Il faut qu'il soit placé . Il existe des structures adaptées qui commencent à naître un peu partout en France.

Dans la troisième partie de l'histoire, Daniel aura une place dans une unité spécialisée pour patient désorientés. Il sera encadrée par une équipe soignante qui vise le bien être de la personne en établissant avec chaque patient une relation individualisée. On évoque alors un projet de vie. En rendant visite à son mari, Cécile Huguenin comprendra alors mieux la maladie. Il existe Alzheimer réussi et Alzheimer raté : réussi, les individus sont heureux car ils sont enfermé dans leur monde qu'il se sont créer avec la maladie, et raté « c'est lorsque le désir d'oubli ne suffit pas à abolir la souffrance réelle ou imaginaire »7. Elle évoque ses sentiments et ses difficultés qu'elle a à reconstruire sa vie sans lui à ses côté.

Analyse critique :

J'ai décidé pour l'analyse critique de traiter du manque de prise en charge de l'aidant.

« Mais comment va-t-elle faire désormais avec celui qui est là sans être là ? Peut-on faire le deuil d'un être vivant ? Comment ? A-t-on décrit des étapes

...