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Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?

Dissertation : Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Novembre 2018  •  Dissertation  •  707 Mots (3 Pages)  •  1 362 Vues

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Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?

Il est sans aucun doute vrai d’affirmer que le bonheur se réside dans le nomadisme. Dans ce roman, ce « bonheur » n’est pas écrit noir sur blanc, mais il est visible à travers les personnages et de leurs dialogues entre eux. Le Survenant trouve son propre bonheur à travers le nomadisme, car celui-ci est libre, complètement libre de prendre n’importe quelle décision, libre de partir quand bon lui semble, sans aucune obligation et rien qui le retient nulle part. Comme le Survenant est pratiquement toujours sur la route, il ne s’arrête jamais très longtemps quelque part. « Avant, quand j’avais demeuré un mois à un endroit, c’était en masse. » (p. 165) Le Survenant éprouve du bonheur ainsi qu’une sorte de confort et sentiment de sécurité avec la possibilité de toujours être en mesure de partir et laisser derrière lui en route vers une nouvelle aventure est ce qui lui apporte du bonheur. C’est donc la raison pour laquelle celui-ci n’a pas de problèmes à simplement partir un jour s’il est nécessaire. « Si vous avez pas satisfaction, dites-le : la route est proche. » (p. 42) Le Survenant n’est jamais prisonnier d’un endroit pour aucune raison.

Pour les habitants du Chenal du Moine, les histoires que raconte le Survenant sont plus que des histoires. Pour eux, celles-ci sont un moyen de ressentir le bonheur qu’apporte le nomadisme. Le Survenant représente donc le bonheur pour eux. Après quelques mois, Didace Beauchemin voit le Survenant comme le fils qu’il aurait souhaité avoir. «Didace ne l’entendit même pas. Une grosse joie bouillonnait en lui.. […] ..Didace, fils de Didace, vient de prendre possession de la terre. » (p.113) Même les habitants du Chenal du Moine le remarque : « Paraît que Didace l’encourage à se battre. » « Quiens ! C’est son poulain… » (p.114) De plus, nous pouvons y constater un procédé forme. Ceci est une comparaison entre Venant et un poulain, signifiant que celui-ci est élevé par Didace. Angélina, elle, qui n’ayant jamais ressenti de l’amour pour quelconque homme, ressentit beaucoup de bonheur et d’amour pour le Survenant. Pour celle-ci, le nomadisme et le Survenant sont des façons de trouver ce qu’elle recherche depuis si longtemps maintenant. Angélina est loin d’être la seule à ressentir du bonheur à travers le nomadisme ainsi que le Survenant. Le Chenal du Moine entier se précipitent chez les Beauchemins afin d’entendre les histoires, les aventures ainsi que les connaissances que Venant a à partager avec ceux-ci. Ils adorent tous ces histoires, car ceux-ci ne peuvent pas ressentir le bonheur que le nomadisme procure le Survenant, car contrairement à celui-ci, les habitants du Chenal du Moine on des obligations, des responsabilités, des familles, etc.. Bref, ils ont tous quelque chose qui les gardent « prisonniers » de cet endroit. Ils ne pourront jamais ressentir une liberté comparable à celle du Survenant.

Oui, il est donc vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme. Le bonheur du Survenant existe en grande partie dû au nomadisme et donc à la liberté du Survenant de toujours repartir sur la route à tout moment. Celui-ci est toujours en plein contrôle de sa vie et de ses décisions, car il n’a pas de domicile, pas de responsabilités, rien qui ne le retient à un endroit quelconque. Pour les habitants du Chenal du Moine, le bonheur réside tout autant dans le nomadisme que pour Venant, car ceux-ci éprouvent beaucoup de bonheur et de fascination à écouter avec passion les histoires et aventures du Dieu des Routes. Malgré le fait que ce roman prouve que le bonheur réside dans le nomadisme, une grande partie de la raison pour laquelle les habitants du Chenal du Moine sont si fascinés par les histoires du Survenant est qu’à l’époque à laquelle le roman se déroule, il est impossible d’entendre d’innombrables aventures et histoires à propos d'autres parties du monde sans les entendre de bouche à oreille. De nos jours, il est incroyablement facile d’écouter des histoires qui viennent de partout et d’apprendre des connaissances sur le monde. Donc est-ce que dire que le bonheur réside dans le nomadisme seulement applicable à cette époque ?

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