Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme?

 ARGUMENT PRINCIPAL 1: Le bonheur du Survenant réside dans le nomadisme.

Quel argument principal, pouvant englober les trois sous-arguments, appuie le fait que le bonheur de Le Survenant réside dans le nomadisme ?

 Sous-argument 1.1: Le Survenant décide quand il est temps de quitter un lieu. [Vous voulez dire qu’il est libre ? N’oubliez pas qu’un argument, tant principal que secondaire, est une idée abstraite et non une illustration.]

-       «De mon bord, si j’aime pas l’ordinaire, pas même le temps de changer de hardes et je pars.» (p.42-43)

Sous-argument 1.2: Le Survenant ne crée pas de lien d’attachement (C’est un gage de bonheur, selon vous ?)

-       «Je vous servirai d’engagé et appelez-moi comme vous voudrez.» (p.22)

Sous-argument 1.3: Le Survenant est indépendant (oui) , il n’a pas besoin de l’aide des autres.

• «Venant voulut chasser le rat musqué tout de suite, sans tendre des pièges, sans amener Z’Yeux-ronds et sans prendre conseil de personne.» (p.138)

Voici comment il aurait fallu énoncer votre argument principal, conformément à la théorie du cours que vous suivez:

Dans Le Survenant, le bonheur réside (ou pas) dans le nomadisme puisque (étant donné que, car, parce que, etc.) …. ? Il aurait fallu énoncer un argument principal clair et cohérent appuyant votre position.

Par exemple, vous auriez pu dire que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme puisque ce mode de vie donne la liberté. [argument principal]

En effet, le nomadisme met à l’abri des contraintes sociales. [1er sous-argument] 

De plus, la vie d’un nomade est riche d’aventures. [2e sous-argument]

Enfin, le nomadisme permet une multiplicité de rapports humains. [3e sous-argument]

ARGUMENT PRINCIPAL 2: Les habitants de Chenal du Moine observent le bonheur  du Survenant qui réside dans le nomadisme. [Il n’y a pas d’argument principal.]

Sous-argument 2.1: Au fils de ces voyages, le Survenant est rempli d’histoire intéressante à raconter.

-       «Curieux d'entendre ce que le Survenant pouvait raconter du vaste monde, les gens du Chenal accouraient chez les Beauchemin.» (p.50)

Sous-argument 2.2: Les multiples techniques que le Survenant a acquis tout au long de ses voyages rendent les autres cultivateurs jaloux de son expertise. [C’est un gage de bonheur que de rendre les autres jaloux ?]

-       «Au Chenal, plusieurs cultivateurs, sauf Pierre-Côme Provençal, commençaient a regretter qu’il n’eût pas échoué chez eux plutôt que chez les Beauchemin: un peu plus il leur ferait honneur.» (p.60)

Sous-argument 2.3: Angélina tombe en amour avec la liberté du Survenant. [Ce n’est pas un idée abstraite, c’est une illustration tirée de l’œuvre.]

-       «Flatter la main du Survenant, sa grande main en étoile, faut pas être gênée! pensa Angélina avec une indignation mêlée de regret.» (p.168)

Dans  le (Le : U)  Survenant  , il est juste d’affirmer que le bonheur de cet étranger (S : Un titre de roman n’est pas un personnage)  réside dans le nomadisme. Il est nomade et ne changera jamais. [Il n’y a pas d’argument principal, voir les commentaires plus haut. Vous auriez pu dire, comme argument principal, que le Survenant, n’a aucun compte à rendre à personne.] En effet, le Survenant est libre de se promener de région en région ce qui lui procure une sensation de liberté, il suit ses instincts. Il ne reste jamais à la même place trop longtemps, ce qui démontre qu’il ne crée pas de sentiment d’appartenance. Il préfère être seul et vivre sa vie relation amicale ( ?: S/V) . Le Survenant n’est pas timide  ( ?: V) de l’admettre :«De mon bord, si j’aime pas l’ordinaire, pas même le temps de changer de hardes et je pars.» (p.42-43) . Il ne veut pas avoir de routine, il préfère le changement à la stabilité. Pour lui, se promener constamment lui procure plus de bonheur que rester à un endroit fixe. De plus, il ne créer (S/G)  pas de lien d’attachement. (Voir le commentaire plus haut.) Pour lui, il n’est pas important d’avoir un nom. Les personnes qui l’accueillent peuvent l’appeler comme ils désirent. Le fait que le Survenant ne se nomme pas montre un manque de désir de relation. Le fait de donner son nom à une personne marque le début d’une amitié, mais le Survenant n’est pas à la recherche d’amitié. Le fait de porter un nom est commun. Le Survenant se dépersonnalise de lui-même pour être indépendant d’attachement. Lorsque le Survenant rencontre la famille Beauchemin, ils ( ?: S/G)  leur demandent son nom. Cependant, le Survenant préfère rester un étranger :«Je vous servirai d’engagé et appelez-moi comme vous voudrez.» (p.22). Le Survenant accorde de l’importance à rester un étranger et ne pas créer de relations. Puis, suite à ces (U)  nombreux voyages, le Survenant est devenu un homme à tout faire. Chaque aventure lui permet d’apprendre différentes techniques et connaissances. Chaque nouvelle destination lui apporte de nombreuses expertises. Ce grand bagage de vie lui permet d’être capable de résoudre des situations seules (P) dont  (U/S) il n’a pas besoin d’aide (Le sous-argument n’est pas énoncé clairement.)  : «Venant voulut chasser le rat musqué tout de suite, sans tendre des pièges, sans amener Z’Yeux-ronds et sans prendre conseil de personne.» (p.103, répétition du mot sans (+ « … » : P)  : [Ce n’est pas ainsi que s’insère un procédé formel. Voir les modèles mis à votre dispositions dans le Texte de cours et dans le corrigé d’autoévaluation précédant ce deuxième devoir] . Le Survenant démonter ( ?: V)  une habitude de résoudre des problèmes seuls. Il a l’habitude d’être indépendant et refuse de changer cette habitude, même lorsqu’on lui offre de l’aide. Ainsi, on observe que le Survenant est un être renfermé. On pourrait facilement se tromper et penser qu’il est timide. Cependant, le Survenant choisit délibérément d’être renfermé et de se garder à lui même (U) .

En conclusion, il est possible d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme. En effet, le bonheur du Survenant réside dans le nomadisme et les habitants de Chenal du Moine observent le bonheur du Survenant qui réside (V) dans le nomadisme. En observant le bonheur du Survenant, les habitants le transmettent (transposent)  dans leur vie de tous les jours. Selon les caractéristiques que Germaine Guèvremont dévoile du Survenant, nous pouvons l’associer à un coureur de bois. Le Survenant est agile dans la forêt, toujours en déplacement et démontre de nombreuses connaissances sur la survie en forêt.

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