Dans Le Roman Le Survenant De Germaine Guévremont, Est-il Vrai D'affirmer Que Le Bonheur Se Trouve Dans Le Nomadisme?

Étape 1 : Plan du développement

Argument principal 1

La liberté de voyager est une source de bonheur pour le Survenant

Sous-argument 1.1 : Le nomadisme offre une grande liberté de choix de vie.

Sous-argument 1.2 : Le nomadisme permet de découvrir le monde.

Sous-argument 1.3 : Le nomadisme permet l’acquisition de nouvelles connaissances.

Argument principal 2

La liberté de penser est une source de bonheur pour le Survenant.

Sous-argument 2.1 : Le nomadisme permet d’avoir l’esprit libre de tout tracas financier.

Sous-argument 2.2 : Le nomadisme permet d’avoir confiance en la vie.

Sous-argument 2.3 : Le nomadisme permet de savoir s’émerveiller devant la nature

Étape 2 : Rédaction

Le mode de vie du nomadisme offre au Survenant la liberté de voyager, ce qui représente définitivement une source de bonheur dans ce roman. Plusieurs caractéristiques basées sur ce mode de vie sont d’ailleurs fondamentalement positives. Cette liberté de voyager permet entre autre de faire ce que bon nous semble quand bon nous semble, de découvrir le monde en plus d’acquérir diverses connaissances.

Tout d’abord, ce roman met en évidence que l’absence d’un emploi et d’un domicile fixe permet au Survenant d’avoir un large éventail de choix en ce qui concerne son avenir. Ce Grand-dieu-des-routes a la liberté de choisir où et avec qui il désire passer le prochain hiver. D’ailleurs, il affirme lui-même que : «Avant, quand [il avait] demeuré un mois à un endroit, c’était en masse» (p.165). Ne pouvant tolérer le fait de rester longtemps au même endroit, il préfère vagabonder comme bon lui semble et c’est définitivement ce qui le rend heureux. Ainsi, cette affirmation du Survenant laisse croire au lecteur que son bonheur réside dans le voyage, le mouvement et le changement. De plus, ces déménagements fréquents permettent au Survenant de découvrir les beautés du vaste monde. À la fin du roman, il déclare vivement aux habitants du Chenal du Moine : «Vous autres, vous savez pas ce que c’est d’aimer à voir du pays, de se lever avec le jour, un beau matin, pour filer fin seul […] Non! Vous aimez mieux piétonner toujours à la même place, pliés en deux sur vos terres de petite grandeur » (p.186). Cette opposition, procédé d’écriture largement utilisé dans ce roman, met en lumière l’importance et le besoin criant du Survenant de voir du pays. Cette liberté de voyager que lui procure son mode de vie lui permet de découvrir la nature, de nouvelles villes, de nouveaux gens et de nouveaux plaisirs. Il nourrit ainsi, peu à peu, son bonheur. Le fait de voyager sans cesse permet aussi au Survenant d’acquérir diverses connaissances sur la vie en général, sur différentes cultures

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