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Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?

Dissertation : Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Décembre 2020  •  Dissertation  •  702 Mots (3 Pages)  •  1 753 Vues

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Devoir 2D – Plan et rédaction        

Étape 1 : Plan du développement

Argument principal 1

Argument principal 1 : Le nomadisme apporte au personnage principal le loisir de choisir l’environnement qui lui convient le mieux.

Sous-argument 1.1 : Tout d’abord, le fait d’être un nomade lui procure la liberté et le désir de découvrir le monde extérieur.

Sous-argument 1.2 : De plus, le nomadisme permet au Survenant de se sentir maître de sa propre vie.

Sous-argument 1.3 : Également, le nomadisme fait en sorte qu’il peut profiter de sa vie sans être attaché à un endroit ou à une personne.


Argument principal 2

Argument principal 2 : Pour les habitants du Chenal de Moine, le bonheur réside dans le nomadisme puisqu’ils peuvent prendre conscience, à travers le Survenant, des bienfaits d’être un nomade.

Sous-argument 2.1 : Didace est en admiration devant le Survenant et il le compare à ses ancêtres nomades.

Sous-argument 2.2 : Les citoyens du Chenal de Moine sont émerveillés par les histoires du monde que leur raconte le Survenant.

Sous-argument 2.3 : Le Survenant exprime à Angélina l’amour que lui procure le nomadisme.


Étape 2 : Rédaction

En premier lieu, dans Le Survenant, le nomadisme apporte au personnage principal le loisir de choisir l’environnement qui lui convient le mieux. Tout d’abord, le fait d’être un nomade lui procure la liberté et le désir de découvrir le monde extérieur. Insulté et ivre, le Survenant décrit, à l’aide d’une accumulation, la vie de nomade qu’il mène avec satisfaction : « Vous autres, vous savez pas ce que c’est d’aimer à voir du pays, de se lever avec le jour, un beau matin, pour filer fin seul, le pas léger, le cœur allège, tout son avoir sur le dos. » (page 186) Il explique aux habitants du Chenal de Moine que son bonheur est d’élargir ses connaissances librement en parcourant les magnifiques territoires qui se présentent à lui avec ses biens sur le dos. De plus, le nomadisme permet au Survenant de se sentir maître de sa propre vie. Par une opposition et une répétition, le personnage principal démontre à Didace une incertitude par rapport au jour de son départ : « Je partirai peut-être demain, au jour. Peut-être après-demain. Mais je resterais pas plus que deux, trois jours, dans le plus, dans le plus… » (page 121) L’opposition des verbes « rester » et « partir » renforce l’idée que le nomade est maître de son propre destin et le Survenant insiste, à l’aide d’une répétition, sur le fait qu’il est prêt à reprendre sa vie errante. Également, le nomadisme fait en sorte qu’il peut profiter de sa vie sans être attaché à une personne ou à un endroit. Le Survenant affirme, par une métaphore, qu’il est habitué de travailler pour mériter l’hébergement qui lui est offert : « Partout où c’est que je passe, j’ai coutume de gagner mon sel, puis le beurre pour mettre dedans. Je vous ai offert de me garder moyennant asile et nourriture. Si vous avez pas satisfaction, dites-le : la route est proche. De mon bord, si j’aime pas l’ordinaire, pas même le temps de changer de hardes et je pars. » (pages 42 et 43) Dans cette citation, le personnage principal explique clairement à Didace qu’il est prêt à partir à tout moment s’il n’aime pas l’environnement dans lequel il vit. En d’autres mots, il n’y a rien qui le retient à un endroit et il s’assure de trouver le bonheur partout où la route le mène.

En conclusion, il est vrai d’affirmer que, dans Le Survenant de Germaine Guèvremont, le bonheur réside bel et bien dans le nomadisme. En effet, le Survenant est libre de décider de l’endroit qui le représente le mieux pour s’établir. Les citoyens du Chenal de Moine perçoivent les avantages que le nomadisme apporte au personnage principal quotidiennement. Après avoir lu ce livre, qui s’est mérité le prix David et le prix Sully-Olivier de Serres de l’Académie française en 1946, il serait intéressant de lire le deuxième et dernier roman de la romancière canadienne, Germaine Guèvremont, intitulé Marie-Didace (1947), qui est le prolongement de l’œuvre Le Survenant.

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