LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?

Dissertation : Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Juin 2017  •  Dissertation  •  1 031 Mots (5 Pages)  •  1 972 Vues

Page 1 sur 5

Étape 1 : Plan comparatif du développement

Point de vue : Non, le sauvage n'est pas représenté de la même manière dans les deux textes. Cartier semble hautain face aux indigènes pendant que Lehontan est plus objectif dans sa façon de commenter.        

Argument principal 1

Dans les deux cas, le sauvage est présenté comme étant derrière les Français.

Sous-argument 1.1

Sous-argument 1.2

Dans le texte de Jacques Cartier, le sauvage est décrit comme ayant moins de biens matériels et de possessions moins extravagantes que Cartier.

Dans le texte de Lahontan, le sauvage Adario est aussi représenté comme ayant une vie inférieure aux Français.

Illustration 1.1

Illustration 1.2

Cartier se sert, par exemple, du terme 'navire' pour décrire son propre bateau et 'barque' pour décrire celui du chef. Il se vante de donner du beau linge aux fils de ce dernier, qui « donnèrent leurs vieux haillons à ceux qui retournaient » (l.24).

Lahontan implique que le Français est tellement plus confortable que le sauvage qu'il est « impossible qu’un Français puisse être Huron, au lieu que le Huron se peut aisément faire Français. » (l. 11).

Explication 1.1

Explication 1.2

Cartier met en relief ,via une comparaison, la différence de richesse entre le sauvage et le Français. De plus, le pléonasme « vieux haillons » est emphatique.

Lahontan se sert aussi de comparaison afin de défendre son point de vue.

Argument principal 2

Cartier illustre les indigènes comme étant un peuple qui devrait être soumis à la couronne. Adario, lui, croit qu'il est plus libre que n'importe-quel Français contemporain à lui.

Sous-argument 2.1

Sous-argument 2.2

Selon Cartier, le sauvage est fait pour être colonisé et assimilé.

Adario exalte son mode de vie pour sa liberté, en comparant avec la vie en Europe, qu'il trouve opprimante.

Illustration 2.1

Illustration 2.2

Dans le registre nationaliste de la colonisation de cette époque, lorsqu'un personnage plantait une croix sur un bout de terre, c'était la symbolique de la possession territoriale : « Le vingt-quatrième jour dudit mois, nous fîmes faire une croix de trente pieds de haut, qui fut faite devant plusieurs d’entre eux, sur la pointe de l’entrée dudit havre » (l. 4).

En répondant au Baron qui argumente que le Français ne pourra jamais se faire Huron, l'indigène lui dit : « À ce compte-là, tu préfères l’esclavage à la liberté ; je n’en suis pas surpris après toutes les choses que tu m’as soutenues » (l. 13). Il remarque aussi que Lahontan «  [sera] délivré des passions qui tyrannisent les Français » (l. 2). Plus tard dans le siècle, la Révolution Française surviendra, poussant comme idéal l'abolition de la monarchie.

Explication 2.1

Explication 2.2

Chez Cartier, l'exaltation de la France (l'hyperbole) a pour objectif de justifier la prise du territoire à travers l'installation de la croix (un symbole).

Encore une fois, on compare deux éléments. Par contre, cette fois-ci, on compare la liberté avec l'esclavage; c'est donc dans un contexte d'antithèse.

...

Télécharger au format  txt (6.7 Kb)   pdf (250.4 Kb)   docx (759.6 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com