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Ecriture d'une nouvelle.

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Par   •  18 Mai 2016  •  Mémoire  •  1 460 Mots (6 Pages)  •  547 Vues

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Ecriture d’une nouvelle

J’ouvris les yeux après un long sommeil, je me trouvais au milieu d’une pièce sinistre ou tout était saccagé et inoccupé. J’avais sur moi un lourd bandage et une assistance respiratoire qui me dérangeait les narines sans me procurer de l’oxygène.

Encore étourdit et stupéfait je voulu inspecter les lieux, un lit gênait la porte, comme si on avait voulu la bloquer, j’y entrava un passage et fut dans le couloir et celui-ci me paraissait encore plus sombre. Les lumières clignotaient, les murs bavaient de sang, cependant la présence humaine était inexistante. Je compris alors que ce lieu était un hôpital abandonné et vétuste où l’on ne recueillait plus les malades et que quelque chose l’avait anéanti. Je resta quelques instants pétrifié et la peur empara mon corps. Je décidai de vaincre cette peur et de continuer cette visite insolite et terrifiante à la fois. Je découvris une porte muni d’une énorme chaîne incassable, je pris alors une autre direction.

Cette fois c’était une porte où il était écrit  « exit », je l’ouvris alors avec précaution et la lumière du jour m’assaillit les yeux. Je pris quelques minutes à retrouver une vue claire et nette afin de voir une cour totalement déserte ou de simples camion et voiture se trouvaient garés sur place. Je descendis l’escalier de béton avec difficulté, quelque chose m’oppressa la cage thoracique. Mon bandage se mit à saigner, je n’avais nul autre choix que de continuer ma visite. Mon angoisse ne fait qu’amplifier la douleur de mes blessures mais ma principale préoccupation était de trouver une issue de cet épouvantable endroit.

Soudain un grognement surgit à quelques mètres d’où je me trouvais. Je restai immobile un instant et je vis une silhouette s’approcher dans l’ombre, « qui est-ce ? » dis-je d’une voix rauque, je ne reçu aucune réponse. Un vide s’installa, une vague de froid me sculpta les membres et une odeur désagréable vint à me repousser. J’approchai une porte barricadée par un bout de bois en fin de vie, la porte trembla et les bruits retentissaient dans toute la cour, des bruits presque assourdissants. Je criai « je suis là ! Qui êtes vous ?? ». Aucune réponse. Un petit carreau brisé se trouva en haut du mur juste à coté de la porte, je prie une sorte de tabouret et y grimpa. C’est à ce moment là ou je compris que toute ma vie entière avait basculé, mais depuis quand ? je l’ignore.  En redescendant, mon bandage s’arracha d’avantage, des gouttes de sang tombèrent par terre, et quelque chose derrière la porte m’interpela.

Tout s’accéléra, le sol se mit à trembler et le bout de bois se brisa, je vis apparaître une, deux, trois, quatre silhouettes que je pris mes jambes à mon cou, quelque chose me coursait, mais je ne savais même pas à quoi j’avais à faire. Ces bêtes poussaient des grognements inhumains, semblable à ceux de cannibales. J’essaya de trouver une pièce mais toutes les portes étaient fermées, je fus alors prisonnier. Puis contre toute attente, des coups de feu retentissaient, ces choses tombèrent comme des dominos et j’aperçu un homme, l’homme qui m’avait sauvé la vie.

« Quelles étaient ces choses ? » dis-je l’air tremblant.

« Nous les appelons « les morts vivants », des êtres humains qui sont mort en ayant l’âme d’un loup » me répondit cet effrayant personnage.

Je n’osais pas le regarder, son visage était rempli de cicatrices, on aurait dit des brûlures. Je ne comprenais toujours pas ce qu’il m’arrivait puis je repris « mais depuis combien de temps existent t’ils ces « morts vivants » ? »

Il explosa de rire et ajouta « Vous rigolez j’espère ?!, cela fait des années que la planète est infesté de ces monstres ! au moins 10 ans ! des milliers de gens sont morts à cause de ça, il faut vous mettre à la page mon vieux ! »

A cet instant je pris conscience que lorsque je me suis endormie ce n’était pas que pour une nuit, mais que ma vie s’est arrêtée dans un coma jusqu’à aujourd’hui.

C’est alors qu’il m’attrapa par le bras en me disant « ne restons pas là, c’est bien trop dangereux. ». Je suivi cet homme en ayant mon pansement qui saignait, ma chemise d’hôpital était déchirée et mon esprit tourmenté.

La nuit tomba, il faisait froid et humide. J’étais pied nu au beau milieu de rues totalement désertes. Mon coéquipier que j’observa depuis la longue marche que nous menions était plutôt bien équipé à ce genre d’événement. Moi je n’y connaissais encore rien, un vulgaire personnage en guise de bout de viande au milieu de ses morts vivants, voilà ce que j’étais.

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