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DE LA NATURE À LA CULTURE : L’INSTITUTION DE LA SOCIÉTÉ

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Par   •  11 Mai 2016  •  Cours  •  6 844 Mots (28 Pages)  •  710 Vues

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DE LA NATURE À LA CULTURE : L’INSTITUTION DE LA SOCIÉTÉ

Introduction :

a. Présentation :

Encyclopédie : ouvrage où l’on expose méthodiquement les connaissances d’un domaine ou de plusieurs domaine.

J.J. Rousseau : Philosophe des Lumières (18ème, combat contre l’obscurantisme), il a participé à l’encyclopédie (dirigé par Diderot et d’Alembert).

1. Contexte :

L’Académie de Dijon proposait des sujets de réflexions qui constituait un concours et qui permettait aux meilleurs de se voir publier. En Octobre 1749, elle pose comme sujet : “Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs”. Rousseau va concourir et remporter le premier prix.

Son discours sur les sciences et les arts sera publié et va lui assurer la célébrité en grande partie parce qu’il soutient une thèse provoquant pour l’époque voir scandaleuse, il affirme que le développement des sciences et des arts va de paire avec la corruption des mœurs, il se sépare donc rapidement des encyclopédies.

En novembre 1753, l’Académie de Dijon propose comme question : “Qu’elle est la source de l’inégalité parmi les hommes et si elle est autorisé par la Loi naturelle”. Rousseau propose une réponse c’est le second discours mais il est mis hors concours puisqu’il dépasse les trois quarts d’heures de lectures, fixé comme maximum, cependant Rousseau le fera éditer, et cela provoquera une longue polémique, dans ce livre Rousseau prend des position différentes de celle de l’opinion dominante. Et il le fait en montrant qu'il est capable d’argumenter ses critiques puisqu’il polémique avec la plupart des théories de ces prédécesseurs et de ses contemporains. Ce qui est peut être le plus révolutionnaire, c’est qu'il ne va pas partir d’une définition de la nature humaine, éternelle, mais qu’il va étudier l’Homme, l’Humanité dans une dimension historique. C’est pourquoi le titre de son ouvrage corrige ou précise la question de l’Académie : “Source de l’inégalité devient origine et fondement”.

Introduction (Paragraphe 2-3) :

Rousseau répond immédiatement à la question de l’académie, selon lui, il existe 2 types d’inégalité : les inégalités naturelles ou physique qui sont dû à la nature, et qui se manifeste par des différences de vitalités, de forces, de capacités intellectuelles, qui varie avec le temps et d’autre part les inégalités morales ou politiques qui proviennent d’une sorte de convention que les hommes passent entre eux et qui distribue inégalement certains biens, certaines valeurs, certaines libertés. Les uns ont donc des privilèges qui sont obtenu au préjudice des autres. Rousseau critique ensuite l’idée de certains qui croient, qu’il y a un lien essentiel entre les deux inégalités.

Premièrement, c’est manifestement absurde car il est évident que les plus riches et ceux qui commandent, ne sont pas toujours c'est à dire naturellement, les plus forts, les plus vigoureux, les plus intelligents.

Deuxièmement, accepter cette hypothèse s’est déjà avoir une mentalité d’esclave, alors que l’Homme qui cherche la vérité, c'est à dire qui doute et remet en question les opinions, découvrent en lui la capacité de résonner, et d’opérer des choix par lui même de façon autonome.

Aristote, Les politiques, Livre I, Chapitre 2.

Aristote soutenait que la nature, tout comme elle fait des hommes et des femmes, fait aussi des maîtres et des esclaves, certains serraient naturellement capable de commander aux autres, parce qu’ils savent conduire une politique, donner des objectifs à atteindre, alors que d’autre peuvent être de bons manœuvres, de bons adjoints mais ont besoin des autres, pour savoir quoi faire.

Aristote ajoute que l’Homme est un animal politique, c'est à dire que la nature la fait pour vivre en société. D’après lui la famille est la première communauté politique et elle est naturelle, comme instinctive. Elle vis à la procréation de l’espèce. Les familles forment des villages pour , les villages forment des nations ou peuplades qui s’organisent sur le modèle des familles avec des chefs ou des rois.

Mais l’Homme ne peut vraiment réaliser toute sa nature, sa capacité, autrement dire être heureux, quand vivant dans une cité car l’organisation démocratique du pouvoir, lui permettra de participé librement aux délibérations qui concerne toute la cité.

Aristote conclu donc que l’Homme est l’animal le plus politique de tous, se qu’il justifie en repérant que seul l’Homme dispose d’un langage et pas seulement d’une voix, ce qui lui permet de penser et de discuter avec les autres des questions qui concerne tout Homme et pas seulement ses émotions personnelles (juste <-> injuste, bien <-> mal).

À l’opposé Rousseau ne croit pas qu’il est des maîtres et des esclaves par nature mais que c’est le produit la conséquences de la culture et d’une histoire des sociétés. Rousseau ne croit pas que la sociabilité, que la famille soit naturelle. La pluralité des langues montre qu’elle n’est pas naturel mais liés aux sociétés.

Introduction (Paragraphe 4) :

Rousseau se donne comme objectif, d’expliquer comment les sociétés ont été instituées. D’après lui les hommes ont instaurer des lois pour lutter contre la violence. Il s’agit donc de repérer à quelle moment de leur histoire cette événement à eux lieu et pour quelle raison. Il montre ensuite que cette solution, que les sociétés ont trouvées pour mettre fin à la violence, n’a pas résolu touts les problèmes des hommes. Les forts sont frustrés de ne pas pouvoir exercer tout leur puissance, et le peuple payent souvent sa tranquillité ne se laissant exploiter. Rousseau critique ensuite ses prédécesseurs et l’idée qu’ils se sont fait de l’état de nature de l’Homme. L’État de nature s’opposerait à l’état de société qu’il précède. Mais les prédécesseurs de Rousseau ont crus que cette état de nature avait réellement, historiquement existé, et de plus ils ont doté l’homme naturel, de bonté, de désirs.

Thomas

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