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Question de corpus, Alexandre Dumas, Albert Camus

Commentaire de texte : Question de corpus, Alexandre Dumas, Albert Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Décembre 2017  •  Commentaire de texte  •  766 Mots (4 Pages)  •  2 720 Vues

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Les trois textes de corpus que nous allons étudier appartiennent au XIXème siècle et une autre au XXème siècle. Dans ces extraits de roman Le Dernier jour d’un condamné de Victor Hugo, La Chartreuse de Parme de Stendhal, Le comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas, L’Etranger d’Albert Camus, le thème commun est l’emprisonnement. Sauf que chaque auteur a travaillé de manière différemment à propos de leurs personnages sur leurs sentiments, leur réaction envers la prison et la façon dont ils vivent cet emprisonnement.  Nous nous demanderons dans quelle façon ces quatre personnages vivent leur emprisonnement. Dans une première partie nous analyserons les sentiments négatifs puis dans une deuxième partie les idées positives.

        Dans un premier temps, dans le texte de Victor Hugo et d’Alexandre Dumas les personnages emprisonnés ont des sentiments négatifs.

        Chez Victor Hugo, ce sentiment négatif de l’emprisonnement se construit par l’effet de penser sans cesse la mort, qu’on peut déduire simplement par une accumulation d’adjectifs péjoratifs «Une horrible, une sanglante, une implacable idée » l.10. Il est tellement obsédé par cette pensé qu’il répète trois fois « Condamné à mort ! » l.1/11/22, « pensée infernale » l.12. Dans ses pensées il fait des allers-retours avec son vie du passer comme quoi sa lui manque la liberté « j’étais un homme comme un autre homme » l.4, « Mon esprit, jeune et riche, était plein de fantaisies » l.5. Alors que, dans prison il était devenu « captif » l.10. Ainsi, il enfonce son sentiment de peur avec une comparaison et une personnification «se mêle comme un refrain horrible à toutes les paroles qu’on m’adresse »l.15, « reparaît dans mes rêves sous la forme d’un couteau » l.17. De plus, chez Alexandre Dumas, ce sentiment négatif de l’emprisonnement apparait avec « La rage » et devient une « fureur" en raison de l’idée de l’injustice. Car c’  « était un homme simple et sans éducation », il faisait « ses prières ferventes » mais ceux-là ne lui pas empêcher d’être emprisonné sur une fausse accusation portée par ceux qui était jalousent. Son « bonheur » est donc « détruit sans cause apparente », il est donc dans le dégout.  

        

Dans un deuxième temps, dans le texte de Stendhal et d’Albert Camus les personnages emprisonnés ont des idées positifs donc des points de vues totalement différentes par rapport au celle de deux autres textes.

Chez Stendhal, cette idée positive de l’emprisonnement vient de son amour envers Clélia Conti car cette prison lui faisait rapprocher encore plus à Clélia « courut aux fenêtres », « la vue qu’on avait de ces fenêtres grillées était sublime », « joli palais du gouverneur »,  « attirés », « C’est donc dans ce monde ravissant que vit Clélia Conti ! Avec son âme pensive et sérieuse, elle doit jouir de cette vue plus qu’un autre »,  « admirant », « notre héros se laissait charmer par les douceurs de la prison ». Donc selon Fabrice del Dongo cette prison n’était pas un enfer mais plus qu’un paradis. Enfin, le personnage de Albert Camus, est loin d’une dépression car il voit toujours les choses de bon côté. Par exemple selon lui « Les premiers jours » de l’emprisonnement « ont été très durs » car à ce moment-là il était en manque de cigarette « Je  suçait des morceaux de bois que j’arrachais de la planche de mon lit ». Mais par la suite il s’était « habitué à ne plus fumer ». Il voit donc cela non pas comme une punition mais au contraire il en remercierait aux gardiens de lui avoir aidé sans le savoir « cette punition n’en était plus une pour moi ». Selon lui son gros problème était la cigarette mais une fois  que ceci était résolu il n’était pas malheureux « A part ces ennuis, je n’étais pas trop malheureux ». Son deuxième souci était le temps. Mais il retrouva une solution rapidement pour essayer de tuer le temps c’était de s’en rappeler ses souvenirs « J’ai fini par ne plus m’ennuyer du tout à partir de l’instant où j’ai appris à me souvenir ».

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