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Commentaire littéraire du roman de Tristan et Yseut Chapitre II

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Par   •  21 Février 2016  •  Commentaire de texte  •  1 262 Mots (6 Pages)  •  9 184 Vues

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Deleuil                 Commentaire littéraire du roman de Tristan et Yseut Chapitre II

Jules

   Le roman de Tristan et Yseut a était écrit par un auteur anonyme, cependant il a était renouvelé par Joseph Bédier en 1900.  L'auteur c'est inspiré du reste des fragments de cette légende qui, elle même, puise sa source dans « La matière de Bretagne ». Ce roman raconte la haute aventure de Tristan qui va, au péril de sa vie, combattre le Morholt. Ce dernier réclame une rançon de 300 jeunes filles et 300 jeunes hommes au roi Marc. Ce commentaire se porte sur la figure de Tristan afin de révéler la dimension mythique du héros. Ainsi on peut se demander en quoi ce texte révèle-t-il les caractérisation du héros mythique. Dans une première partie je vais parler du chevalier Tristan héroïque et dans une seconde partie sur la condition du héros mythique.

   En premier lieu, Tristan est mit en valeur grâce a une répétition de son prénom (l.1 ; l.6 ; l.12 ; l.15 ; l.19 ; l.24 ; l.41 ; l.56) puis par des caractérisations indirectes (l.6 « hardi baron » ; « belle jeunesse »). Tristan est qualifié de héros par son premier combat et par son courage, il va vaincre le géant Morholt (l.36 « L'irlandais »). Puis Tristan, chevalier d’exception , est porté par le champ lexical du moyen-âge : l.3 « le haubert  et le heaume » ; l.4 « baron » ; l.10 « baronnie » ; l.41 « épée » ; l.40 « chevalier » ; l.50 « seigneurs », ce qui impose une ambiance chevaleresque ou le héros part affronter le géant. De plus l'auteur crée une distinction entre le bien et le mal grâce à des adjuvants valorisants ( l.9 à 11 « Les cloches sonnent, et tous, ceux de la baronnie et ceux de gent menue, vieillard, enfants et femmes, pleurant et priant, escortent Tristan jusqu'au rivage .»), en l’accompagnant dans son combat ces personnes sont les représentantes du bien, celle qui représentent le mal sont dévalorisées dans leurs comportements (l .34 « et les compagnons du Morholt, massés à l'écart devant leurs tentes, riaient. ») . Tristan est donc considéré comme un chevalier héroïque qui s'en va combattre le mal. Enfin, l'auteur a mit en scène le combat de manière elliptique: en débutant par la symbolique île ou Tristan abandonne sa barque (l.18  « il attachait sa barque au rivage, quand Tristan, touchant terre a son tour, repoussa du pied la sienne vers la mer »), mais aussi pendant le combat qu'il décrit de manière sonore (l.30 « par trois fois,il sembla que la brise de mer portait au rivage un cri furieux. ») et enfin après qui démontre la victoire du héros (l.41 « (…) épée brandie :c'était Tristan »). Tristan arrive à Tintagel héroïque remplit de fierté malgré ces blessures (l.60 «le sang ruisselait de ces blessures»). Considéré comme un chevalier héroïque on remarque certaines influences mythiques.

   En second lieu dans ce roman, l'auteur, pour valoriser Tristan, c'est donc inspiré de la mythologie qui associe le surhumain avec des événements légendaires. Cela permet de retracer des aspects de vie de la condition humaine. Dans le roman de Tristan et Yseut, un passage a était emprunté au mythe de Thésée et le minotaure (l.35 à36 « la barque de l'Irlandais se détacha de l'île, et une clameur de détresse retentit »). En effet dans le mythe de Thésée et le minotaure, Thésée oublia de mettre la voile blanche ce qui provoqua le suicide de son père. En contre partie dans l'histoire de Tristan, son apparition sur la barque du Morholt fit croire aux habitants que  le géant avait gagné le combat mais « comme la barque grandissait, soudain, au sommet d'une vague, elle montra un chevalier qui se dressait à la proue ; (...) c'était Tristan » (l.38 à 41). La légende de Tristan et Yseut est un mythe car elle traite des questions qui hantent l'homme depuis toujours comme le bien et le mal (adjuvants valorisants et dévalorisants), l'innocence et la culpabilité (son jeune âge et le comportement des barons qui laissent ce jeune partir) et le libre arbitre et la fatalité (le choix de partir combattre un géant et son retour sanglant « Tristan parvint au château il s'affaissa entre les bras du roi Marc : et le sang ruisselait de ses blessures » (l. 58 à 60). De même le roman s'inspire des personnages des chevaliers de la table ronde des Chrétiens de Troyes (l.59 « le roi Marc ») ainsi qu'a l'histoire tel que la référence à la blessure de Tristan, que seul Yseut pourra soigner.  L'auteur fait donc appel à des influences celtiques afin de renforcer l'image du Moyen-Age. Enfin les figures de style rapprochent le roman au registre de l'épique : l'hyperbole (l.9) « au sommet d'une vague » ; (l.57) « si retentissants qu'on eu pas ouï Dieu tonnerre » ; (l.42) « vingts barques volèrent à sa rencontre et les jeunes hommes se jetaient à la nage ». L'hyperbole permet d’exagérer un fait afin de rendre l'acte dans un registre de l'épique. Puis la métonymie est aussi présente dans le texte : (l.51) « C'est le tribut de la Cournouailles » . Cornouailles désigne la ville mais par cette métonymie elle désigne aussi les habitants de la ville. Les figure de styles qui suivent permettent a Tristan de mettre en avant ses hauts faits guerriers  (l.9) « les cloches sonnent ». L'auteur c'est servit de l’accumulation afin de rendre Tristan encore plus courageux (l.9 à 12) « et tous, ceux de la baronnie et ceux de la gent menue, vieillards, enfants et femmes, pleurent et priants, escortent Tristan jusqu'au rivage .»  puis de l’amplification pour montrer la clameur de la foule (l.53) « à grand cris » et enfin des énumérations d'instruments de cuivres tel que (l .55) « cloches, trompes, buccines » qui permettent de montrer son acclamation de la part de la foule et de représenter Tristan comme un héros et un martyre. Enfin, l'auteur a moulé Tristan en trois types de héros ; héros exemplaires du registre chevaleresque qui défend la chrétienté au cours des croisades, le héros épique qui a toutes les qualités parfaites  pour affronter le mal. Ça démontre aussi l’inexpérience (l.6 « belle jeunesse ») et donc le courage et son libre arbitre (l.15) « il monta seul dans sa barque ». Puis le héros de la chanson de geste qui permet la distinction du bien et du mal en racontant l'histoire d'un guerrier qui lutte contre la barbarie.

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