Commentaire sur le roman Tristan et Iseult de Pierre Corneille

Commentaire le roman de tristan et iseut.

Ce texte est extrait du roman de Tristan et Iseut, et se situe au début du roman, avant la rencontre des deux amants. Tristan doit ici affronter le Morholt que personne n’ose défier. C’est l’occasion pour le héros de montrer sa vaillance et d’assurer sa position auprès de son oncle, le roi Marc. En affrontant le géant irlandais venu réclamer à la Cornouailles un tribut annuel, Tristan va démontrer son courage et sa valeur.

Pb : Comment le héros mythique est-il mis en scène ici ?

Nous verrons que ce héros a son origine dans la mythologie et que le texte s’inspire de hauts faits glorieux. Par ailleurs, ce personnage, de par ses exploits, appartient aussi à la tradition de la chanson de gestes.

I. DES ORIGINES MYTHIQUES

1. Des influences mythologiques

Ce texte présente des similitudes avec une partie du mythe de Thésée, qui est le fait de combattre un monstre (Minotaure), ainsi que le tribut demandé par le Morholt. L. 9-10 : la voile hissée de la mauvaise couleur rappelle la voile noire hissée par Thésée lors de son retour, qui sera la cause du suicide de son père, Egée.

2. Des influences arthuriennes

Dès le début du texte, l’auteur fait référence aux romans de chevalerie (hautechevalerie).

Le vocabulaire du combat le montre bien. [« courtepointe », « haubert », « heaume d’acier »].

Cornouailles est un lieu de mythe pour la table ronde, et fait appel au « merveilleux des contes ».

Tristan présente toutes les caractéristiques du héros épique : il est jeune, fort, courageux, preux « épée brandie ». Une hyperbole en fait presque un homme plus fort que Dieu, car il couvre sa voix.

L’épée rappelle l’instrument du roi Arthur.

Si le personnage de Tristan a ses origines dans les légendes mythologiques et celtiques, on peut remarquer également que ses qualités et notamment la prouesse accomplie relèvent de la chanson de geste.

II. LA CHANSON DE GESTE

Chanson de geste : épopée légendaire et héroïque mettant en scène des exploits de guerriers, de rois ou de chevaliers. Elle naît vers le 11° siècle, et prend la suite des épopées antiques.

L’exploit de Tristan est accentué, le combat n’est pas vraiment décrit. Cela va accentuer l’imagination du lecteur qui comprend que c’est un combat sans merci. « cri furieux » l. 19, des femmes se préparent à mourir l. 20 mais Tristan revient avec l’épée ébréchée. « le sang ruisselait de ses blessures » l. 36 cela montre une grande force : il est capable d’endurer les piressouffrances physiques et morales.

Un autre aspect est la fidélité : celle unissant à son roi.

Mouvement de foule : Tristan revient en héros, joie du peuple. Cela met en avant la bravoure de Tristan, il est prit dans un collectif, non pas d’individus propres.

L’épée rappelle l’instrument du roi Arthur.

On peut voir la valeur symbolique de ce texte, qui

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