Commentaire de texte "la petite vérole"

Thomas

PATIER

1G3

La petite vérole

      Voltaire est un philosophe des lumières. « L’insertion de la petite vérole » est extraite des « Lettres philosophiques » qu’il a écrites de 1726 à 1728. En France Louis 15, représentant de l’absolutisme est de plus en plus contesté par le peuple. Voltaire compare deux régimes, la monarchie parlementaire britannique et la monarchie absolue française. Il critique en quelque sorte les réticences du régime français à propos du vaccin. Cette réticence est due au contexte politique et religieux. A cette époque la science anglaise est avancée par rapport aux autres régimes. En quoi cet extrait de texte « l’insertion de la petite vérole » montre-t-il les différences entre la France et l’Angleterre dues au contexte politique et religieux des avancées scientifiques au 18 -ème siècle ? Tout d’abord je vais parler de l’inoculation par la princesse puis l’histoire de l’incubation contre la petite vérole et enfin l’insertion dans un pays moderne comme l’Angleterre.    

      Tout d’abord grâce à la princesse de Galles, les découvertes de Mary Wortley se sont retrouvées à avoir une portée énorme sur toute l’Angleterre. A son retour Madame Wortley fait part de ses découvertes à la Reine. En raison de sa passion pour la science, elle décide de tester sur des condamnés à mort. L’utilisation de prisonnier condamnés à mort n’est pas nouvelle. A l’époque l’éthique n’était pas la même. D’une part leur participation à l’expérience est le prix pour leur libération « Elle les tira de la potence », et de plus ils ne courront plus le risque de contracter la maladie « dont ils seraient morts peut-être dans un âge plus avancé ». Par la suite la princesse fait le choix de faire vacciner ses propres enfants. Et donc de montrer l’exemple au peuple Anglais.

        Ensuite Voltaire nous montre toutes son admiration pour la princesse, il démontre ses qualités. Une mère qui s’inquiète pour ses enfants et une femme philosophe « princesse née pour encourager tous les arts et pour faire du bien aux hommes », « philosophe aimable sur le trône » et « n’a jamais perdu ni l’occasion de s’instruire, ni une occasion d’exercer sa générosité ». Grâce à son ouverture d’esprit elle a pu sauver bon nombre de personnes et donc Voltaire le reconnait et fait en quelque sorte son éloge. Voltaire met en valeur les qualités de la princesse. Il lui rend hommage à cette femme d’esprit et exprime toute son admiration pour son intérêt pour la science et la littérature.    

     Donc pour que l’inoculation puisse véhiculer en Angleterre, il fallait une personne respectée et intelligente pour pouvoir donner l’exemple mais pour cela il a fallu en apprendre plus sur cette maladie.          

      Premièrement je remarque le champ lexical de la médecine ou plus particulièrement le champ lexical de la vaccination même si ce mot n’existait pas cette époque « inoculation » et « insertion » de la petite vérole, ou encore « petite vérole artificielle » et « vérole ». Ce champ lexical nous montre que l’auteur s’est renseigné sur le vocabulaire médical et donc il sait de quoi il parle. De plus ce vocabulaire élaboré et spécifique de la médecine nous donne l’impression que c’est une sorte de documentaire de comment l’Angleterre a pu combattre cette maladie grâce à de nouvelles techniques notamment l’inoculation.

      Deuxièmement « La petite vérole » appelé aussi variole, est une maladie virale, mais cela était inconnu pour l’époque. C’est une maladie « certaine » parce qu’elle est très contagieuse et mortelle. La petite vérole quand elle ne tue pas défigure « autant de filles doivent leurs beauté ». L’étymologie du mot « variole » signifie pustule, cette maladie marque à vie. La vérole est une maladie redoutée car terriblement épidémique et qui touche tous les milieux sociaux car même la princesse fait inoculer ses enfants « La princesse assurée de l’utilité de cette épreuve, fit inoculer ses enfants », tandis que les survivants en conservent des traces et des cicatrices toute la vie.

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