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Commentaire de Don Juan

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Par   •  19 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  830 Mots (4 Pages)  •  649 Vues

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Don Juan Acte III Scene II

Introduction

Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673), dit Molière, est un dramaturge, auteur de comédies mais également un comédien et chef de troupe du théâtre classique français.

Après l’interdiction de sa représentation de sa piéce Tartuffe en 1664. Molière se retrouve dans l’obligation de monter une autre pièce pour faire vivre ses comédiens. Il écrit Dom Juan ou Le Festin de Pierre. Dom juan relate les aventures du personnage éponyme dans sa quéte de défi envers Dieu.        

Juste avant cette « scéne du pauvre ». Dom Juan apprit qu’il était recherché par le frére d’Elvire et se réfugie avec Sganarelle dans la forêt. Les deux hommes croisent alors la route d’un pauvre.

Nous allons donc répondre à la question suivante : En quoi peut on dire que Dom Juan est un libertin ?

Nous y répondrons au moyen de deux parties : une remise en cause de l’aumône et de la prière et la tentation d’un louis d’or

I Une remise en cause de l’aumône et de la prière

Au 17e siecle les riches occupent la premiere place dans la société et les pauvres servent les riches mais dans l’Église ce sont les pauvres qui occupent la premiere place et ce sont les riches qui les servent afin d’avoir la bénédiction de Dieu. Ainsi les riches ont le devoir de soulager leur necessite matrerielle et de les honorer.

Dans le texte, le pauvre demande une « aumône » (l.8) c’est a dire un don charitable qui permettra a celui qui le lui accorde d’etre sauvé par Dieu aprés sa mort. (« Si vous vouliez me secourir.. » l.8). Il adopte un ton soumis, son interrogation est au conditionnel ce qui montre sa politesse.

Il repond en transformant le pauvre en être « interéssé » (l.9) pervertissant ainsi le rapport habiyuel de la charite qui repose justement sur le désinteressement.

On assiste à un premier blaspheme lorsqu’il ignore la logique de la charite qui est la manifestation de l’amour de Dieu, en la remplaçant par celle d’un marché (« Je m’en vais te donner un louis d’or tout a l’heure pourvu que tu veuilles jurer » l.27-28).

En réaction, le pauvre rappelle sa condition pour amener DJ au respect de l’obligation de charité : il vit en ermite pour le salut des autres (« je ne manquerai pas de prier le ciel qu’il vous donnent tote sorte de bien » l.11-12). DJ apporte a cela une réponse provocante ce qui heurte Sganarelle (« prie le qu’il te donne un habit » l.13).

DJ ignore volonairement l’échange sacré entre les « biens temporels » et les « bénédictions spirituelles » ; il oppose à cet échange une vision très matérielle en feignant de s’étonner de la misère du pauvre (« Il ne se peut donc que tu ne sois pas bien à ton aise ? » l.20).

La misére du pauvre est pour lui une preuve de l’inexistence de Dieu ou de son indifférence vis a vis des Hommes (« un homme qui prie le ciel tout le jour ne peut manuquer d’eêtr bien dans ses affaires » l.22-23)

DJ défie Dieu, il attend un signe, un miracle qui prouverait son éfficacité. Il ne peut, en fait se libérer de l’idée de Dieu : On se pose alors la question Athée ou impie ?

II La tentation du louis d’or

DJ veut mettre a l’epreuve la foi du pauvre (« tiens il faut jurer » l.31), on peut parler ici de diable tentateur. Jurer constitue, en effet, au 17e siècle, un véritable blashéme, sévérement puni : on peut avoir a payer une amende, se faire amputer la langue ou même être mis a mort.

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