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Le Mythe De Don Juan

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Par   •  8 Mai 2014  •  1 699 Mots (7 Pages)  •  1 088 Vues

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Don Giovanni , Lorenzo Da ponte (1787)

Questions :

-La relation entre les personnages

1. Dès le début du texte nous percevons un commandeur autoritaire, il souhaite le repentie de Don Giovanni et c’est pour cela qu’il emploi des phrases impératives comme « Décide-toi » ou « repens-toi ». Mais derrière ce ton autoritaire, nous observons un commandeur tolérant car il lui donne une chance d’exprimer son pardon. Il tente néanmoins de faire le procès de Don Giovanni. Quant à Leporello, nous retrouvons un valet peureux, il craint l’invitation que propose le commandeur à son maitre notamment quand il ordonne à Don Giovanni « Dites non ». Il essait en vain de protéger son maître, il ne veut en aucun cas qu’il lui arrive un malheur donc par l’intermédiaire de son ordre « si », il essait de le convaincre de se repentir. Les effets recherchés sur le spectateur sont divers mais celui que l’on retiendra est l’effet de rythme dans la pièce à l’aide de stychomities. Le spectateur sent alors le dénouement proche.

2. Dans cette pièce à la dimension polémique, il y a un rapport de force omniprésent, d’abord celui entre le commandeur et Don Giovanni car l’envie du repentie n’est pas réciproque mais il y a aussi un rapport de force entre maître et valet ; refus d’écouter son valet. De plus, les insultes et le non respect permanent comme « vieux bouffi » mette en scène le conflit. Je pense que c’est le commandeur qui emporte le bras de fer par sa punition, il est vainqueur physiquement. Mais on peut supposer que Don Giovanni l’est aussi puisqu’il ne se résout pas à se repentir, il meurt mais garde son honneur en n’ayant pas cédé.

-L’homme qui dit « non »

3. Le personnage de Don Giovanni évolue au long de cette scène, en effet, au début, on perçois un Giovanni courageux même provocateur, il déclare « je n’ai pas peur ». Ensuite il refuse de se repentir, et va même jusqu'à déshonoré le commandeur en l’insultant de « vieux bouffi », il se moque de ce qui lui réserve. Les ordres du Père de Donna Anna sont refusés par une série consécutive de « non ». Le Commandeur alors commence le châtiment de ce dernier en le brûlant avec le feu. Très vite, nous découvrons Don Giovanni déstabilisé « d’où sortent ces tourbillons de feu ?... Hé la ! Quelle horreur … ». Le courageux semble tout d’un coup discrédité de ses fonctions et laisse place en lui un sentiment d’être vaincu. Giovanni meurt.

4. On peut comprendre l’insistance du commandeur par ses phrase impératives répétitives « décide-toi » il souhaite retrouver son honneur en tuant à son tour son ennemi, de son coté Giovanni tente une fois de plus de se prouver qu’il est capable de tuer une deuxième fois son adversaire.

5. Cette scène est tragique car on sent que le destin de Giovanni est déjà tracé, il ne peut échapper à son destin et son châtiment. Il ne peut rien faire, et personne ne peut l’aider face aux puissants .Il va mourir tel est sa destinée. La solitude de Don Giovanni se manifeste lorsqu’il se rend compte qu’il est impuissant face à la mort. Personne ne vient le défendre, c’est la preuve d’une grande solitude.

6. La présence du chœur renforce l’aspect tragique de la scène et la tragédie de Don Giovanni. Il insiste sur le fait que son châtiment n’est rien face au reste « viens, il y a un supplice pire ». Il amplifie l’importance du jugement, et surtout le clôture. Il est le dénouement et la conclusion.

7. Les éléments qui caractérisent le châtiment de Don Giovanni sont multiples, nous retrouvons un champ lexical de la mort récurrent : « Feu, horreur, crimes, supplice, âme se déchire, entrailles se tordent, torture, enfer ». Les éléments du feu, du corps sont récurrents se qui marque une rupture entre la vie et la mort. La réaction que peut avoir un spectateur peut changer mais pour ma part nous assistons vraisemblablement à un jugement dernier, les didascalies sont importantes pour comprendre les différentes étapes, il faut donc que le metteur en scène reproduise la mort sur scène de façon la plus réelle possible.

-Comparaison entre les fins des trois textes étudiés :

Dans Tirso De Molina et Molière nous avons les valets Sganarelle et Catalinon qui concluent l’extrait en exposant la situation finale, la mort de leurs maitres. Alors qu’avec Lorenzo Da Ponte, c’est le chœur et la didascalie qui viennent clôturer le châtiment. Il y’a aussi d’avantages de didascalies dans Lorenzo da ponte et Tirso de Molina, cela décrit et permet une meilleure compréhension du déroulement de la scène. Molière, lui, se sert de son valet pour une dernière tirade qui achève le châtiment .Ces trois fins sont tragiques car chacune voit leur héros qui ne peut échapper à son propre destin, mourir. On retrouve aussi toujours les trois personnages emblématiques

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