LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Commentaire composé thérèse raquin chapitre 13

Commentaire de texte : Commentaire composé thérèse raquin chapitre 13. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  927 Mots (4 Pages)  •  4 228 Vues

Page 1 sur 4

|) Laurent face à un cadavre bien vivant

  1. L’horreur de la description du cadavre de Camille

-  Jaunâtre, blafard, noirâtre, blancheur, verdâtre, noires, un rouge sombre 🡪 beaucoup de description de couleur pour montrer l’horreur de l’état du cadavre. Les couleurs decrites sont surtout des couleurs dites « sales »

- Sa face paraissait encore ferme et rigide (…) Les pieds tombaient.

- Sa face, les traits, la peau, la tête, les cheveux, tempes, les paupières, des yeux, les lèvres, la bouche, langue, des dents. Cette tête, Le corps, les bras, les clavicules, la peau des épaules, la poitrine, les côtes, le flanc, le torse, les jambes, les pieds. 🡪 La description est très longue, très détaillée. Elle suit un ordre logique : depuis la tête jusqu’aux pieds. Néanmoins, c’est surtout le visage qui retient l’attention de Laurent.

- La tête, maigre, osseuse, légèrement tuméfiée, grimaçait ; elle se penchait un peu. Les clavicules perçaient la peau des épaules. Sur la poitrine verdâtre, les côtes faisaient des bandes noires ; le flanc gauche, crevé, ouvert, se creusait au milieu de lambeaux d’un rouge sombre. Tout le torse pourrissait. Les jambes, plus fermes, s’allongeaient, plaquées de taches immondes. Les pieds tombaient.🡪Puisque c’est une longue description, l’imparfait est utilisé.

- un bout de langue noirâtre apparaissait dans la blancheur des dents 🡪cette « la blancheur des dents » s’oppose à la saleté, à la noirceur du reste. Le narrateur insiste sur ces dents.

  1. La vitalité de Camille

-  Camille le regardait/ Camille était ignoble. / Laurent regardait Camille. 🡪 Le prénom du personnage apparaît à trois reprises dans le texte : on a le sentiment qu’il est vivant car Zola insiste sur lui.

- Le mot « cadavre » n’apparaît qu’une fois, dans le texte, et très tardivement.

- Le corps semblait un tas de chairs dissoutes. Il faisait un tout petit tas. 🡪 Seul le visage est conservé : Laurent croit y lire une expression, un rictus, un ricanement.

- Ce pauvre corps, grandi entre des couvertures chaudes, grelottait sur la dalle froide.

- Grâce aux verbes d’action, Camille semble vivant. Il est associé à des verbes d’action.

- Laurent s’attarde essentiellement sur le visage : c’est là que s’expriment les sentiments et qui rendent Camille vivant.

- on a une personnification : Laurent a l’impression que Camille est vivant, le regarde, parce qu’il a les yeux ouverts et qu’il semble se moquer de lui (« ricanement »). A la fin du texte, il a l’impression d’être suivi par l’odeur de Camille : il va avoir l’impression de le voir partout notamment sous la forme d’un spectre.

  1. La fascination de Laurent face à un tel spectacle

- il reçut un coup violent dans la poitrine 🡪 Premier signe de la stupéfaction de Laurent

- Il ne souffrait pas ; il éprouvait seulement un grand froid intérieur et de légers picotements à fleur de peau. Il aurait cru trembler davantage. (…) perdu dans une contemplation inconsciente, gravant malgré lui au fond de sa mémoire toutes les lignes horribles. /Il n’avait pas encore vu un noyé si épouvantable. /Il lui semblait qu’une odeur âcre le suivait, l’odeur que devait exhaler ce corps en putréfaction. 🡪Le point de vue adopté est celui de Laurent : le lecteur connaît ainsi ses pensées et assiste a la fascination et la peur que dégage Camille sur Laurent.

...

Télécharger au format  txt (5.6 Kb)   pdf (60.3 Kb)   docx (10.3 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com