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Commentaire composé Père Goriot.

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Par   •  30 Novembre 2016  •  Commentaire de texte  •  1 604 Mots (7 Pages)  •  5 892 Vues

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Commentaire composé :

        La seconde moitié du XIX eme siècle à été marquée par de nombreux mouvements comme celui du réalisme. Les auteurs réalistes se devaient d'exprimer le plus fidèlement possible la réalité, de peindre le réel sans l'idéaliser.Si on admet que ce mouvement à été vraiment important entre 1850 et 1890, de nombreux auteurs comme Stendhal ou Gustave Flaubert ont participé à l’essor de ce mouvement lors de la première moitié du XIX eme siècle.Le texte ici étudié est l'excipit du Père Goriot, un roman  écrit par Honoré de Balzac en 1842 .L'auteur nous y présente  l'enterrement du père Goriot au Père-Lachaise  (de la cérémonie jusqu'à son enterrement). Malgré son époque ce texte présente de nombreuses descriptions précises qui ne relatent pas du romantisme.Ce qui nous amène à nous demander :en quoi la description faîte par Balzac de l'enterrement du père goriot est elle réaliste ? Nous analyserons dans un premier temps comment Balzac expose un enterrement négligé  puis nous aborderons la naissance du personnage de Rastignac.        

        Tout d'abord nous voyons que l'auteur décrit un enterrement précipité, d'un homme impécunieux, abandonné par sa famille.        

        Dans cet extrait Balzac présente au lecteur un enterrement bâclé. Notons que Balzac fait intervenir le clergé de manière très réfléchi ''Nous pouvons aller vite'' (l 1907) ,''il est cinq heure et demie ''(l 1908), ''A six heures (l 1912)'' , '' qui disparurent avec le clergé une fois que fut dite la courte prière '' (l 1915). Ainsi il nous apparaît que tous ceux venus ne désirent que la fin de cet enterrement. On note aussi que l'utilisation de verbe au passé simple renforce cette impression de rapidité de la cérémonie qui ne dure qu'une demie heure ( de cinq heure et demi à six heure.) ''Disparurent'', ''eurent jeté'', ''se présentèrent''. Cette impression est également renforcée par la notion de quelques pelletés de terre et par le changement brusque auquel Eugène doit faire face, en effet il se retrouve seul ( avec son ami Christophe) et désemparé en quelques minutes, ce que Balzac représente en  seulement une phrase pour faire comprendre au lecteur le ressentie du personnage.L'extrait étudié nous montre donc que l'auteur dénonce la précipitation et la hâte de  l'enterrement du père Goriot.

        Balzac dans cet extrait dénonce également l'enterrement que réserve l’Église à un homme infortuné. Remarquons que la notion d'argent est présente tout au long de cet excipit. On observe  que l'enterrement nous est décrit a travers sa valeur qui est  de soixante dix francs. L'auteur dénonce ici directement la religion qui pour lui ''n'est pas assez riche pour payer gratis''.L’Église faisant facturer  ses services surtout le convoi funéraire, plus loin dans le texte on lit ,''l’un des fossoyeurs lui demanda un pourboire''. La place de l’argent est donc très importante dans cette page finale du roman.Le père Goriot n'a même pas été enterré de manière solennelle, son cercueil n'a été recouvert que de ''quelques pelletés de terre'', juste assez pour le recouvrir,Balzac critique ici le manque de considération  et de commisération de l’Église , pour elle jusqu’au bout de la vie, et dans la mort même, sans argent on n’a rien. On remarque donc que l'auteur dans cet extrait critique ouvertement l'hypocrisie dont fait preuve l’Église, pour lui toutes ces cérémonies n'ont qu'un intérêt économique.

        Le lecteur peut observer que l'auteur représente l'enterrement du père Goriot comme un moment lugubre où le vieil homme est abandonnée par sa famille. Ainsi l'abandon du père  par ses filles, sa solitude près la mort comme dans l’agonie, sont perceptibles à travers plusieurs expressions :'' Il n’y avait qu’une seul voiture de deuil… Il n’y a point de suite… deux voitures armoriées mais vides''. Le père Goriot même mort continue d'être renié par ses filles pour des raisons de prestige social, elles ne viennent pas à son enterrement ,elles n'envoie que ''deux voitures armoriées'' La noblesse du titre nous montre que les apparences sont sauves, les filles sont absentes mais elles sont représentées par leurs domestiques, « les gens de ses filles ». .Le fait que seul Eugène, Christophe (un homme qu'il n'a que très peu connu) et des 'domestiques qui lui sont complètement inconnus soit venus à son enterrement montre que le père Goriot a été victime de l'hypocrisie de la société. Dans cet extrait Balzac dénonce donc l'attitude des filles de Goriot qui ne sont même pas venues  à la  très courte cérémonie ni même à son bref enterrement.        

        L'auteur à travers un enterrement précipité durant lequel on note l'abandon du père Goriot et l'importance de l'argent , montre au lecteur l'hypocrisie de la société qui préfère la valeur de l'argent à celle des Hommes, Eugène comme le lecteur , est indigné de cette situation et une fois la cérémonie finit semble changé.

        

        Balzac à travers cet enterrement lugubre, fait naître devant les yeux du lecteur le personnage de Rastignac qui à finit son initiation au près du père Goriot et qui se tourne maintenant vers l'avenir.

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