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Commentaire Pauca Meae

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Par   •  18 Mai 2017  •  Commentaire de texte  •  519 Mots (3 Pages)  •  4 625 Vues

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Dans le IV poème Hugo exprime la souffrance liée à la disparition de sa fille Léopoldine morte prématurément.

Il n’arrive pas à nommer sa fille qu’il vient de perdre et utilise une périphrase « votre chère espérance ». Le poète n’arrive même pas à nommer le deuil et là aussi utilise des périphrases qui sont souvent introduites par des démonstratifs « cette chose horrible »,  « ces malheurs sans nom » les démonstratifs renvoient tous les deux à la réalité du poète, mais toujours innommables. Et toujours dans son deuil il l’englobe dans une somme de malheurs « tout n’était qu’un affreux rêve », ici « tout » est indéfini et imprécis  et fait référence à la quantité de malheurs qui l’accable. De plus l’emploi d’adjectifs d’intensités élevées « terreur » qui signifie : qui cause, inspire la terreur, effrayant, mais qui est plus souvent employé dans le sens de « sensationnel »  et l’adjectif « horrible » qui a pour sens : qui fait horreur, provoque une répulsion. Montre sa peur et son désarroi face à la mort d’un être cher. A quoi est associé l’adjectif « terrible » ? Il est surement plus à associer à « cette chose » qu’à « je », se qui revient à dire  qu’il se rapporte plus à la mort qu’à lui-même, c’est une hypallage. Comme dans la rime terrible et horrible qui qualifie tous les deux le même nom.

Le pronom personnel « je » présent tout au long du poème fait référence au registre lyrique dans lequel le poète étale, dévoile ses sentiments, « éprouvais ». De nombreuses interjections sont aussi présentes dans le texte « oh ! » (vers 1), « Hélas » (vers 2) brise le rythme harmonieux de l’alexandrin avec ces accents placés dès le début des vers. On trouve aussi dans le poème le champ lexical de la souffrance « souffert », « souffrance » (vers 4), la répétition de la base lexicale donne un effet d’accentuation. Le poème fait partit du registre pathétique, l’auteur prend à partie le lecteur et l’auditoire pour témoigner de la souffrance du poète. Tout le monde et concerné dans le texte notamment grâce à des apostrophes généralisantes, « vous  tous », « pères, mères » qui ont perdu un enfant ce qui donne un effet de communion, de réunion dans la douleur qui en fait un lyrisme universel, « quand je vous parle de moi, je vous parle de vous ». Cet effet de communion est encore plus renforcé avec la symétrie du vers 5 où la césure est placée à la moitié et la polyptote éprouvait / avez éprouvé. Et le poète suscite la compassion des lecteurs au vers 2 « Je pleurai trois jour amèrement ».

La souffrance liée à la mort de sa fille est fortement présente dans le texte et c’est le thème principal de ce poème.

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