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Commentaire Composé du drame Lorenzacccio d'Alfred Musset

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Par   •  9 Janvier 2013  •  1 216 Mots (5 Pages)  •  1 184 Vues

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Commentaire composé: Support: Acte I scène 4 de “Si je craignais cette homme ” à “C’est bien fort”

Lorenzaccio est un drame romantique du XIXème siècle écrit par Alfred de Musset. Dans ce livre les personnages principaux sont le duc Alexandre de Médicis, et son cousin, Lorenzo (ou Lorenzaccio). Le duc, on le sait, est un Tyran pervers. Lorenzaccio quant à lui est un personnage beaucoup plus complexe. Il semble avoir plusieurs personnalité, et on arrive pas à définir de quel coté il est. Qui est-il vraiment ? Nous nous appuierons sur la scène 4 de l’acte 1 pour répondre à cette question, de « Si je craignais cette Homme … » à « c’est bien fort ». Nous verrons tout d’abord comment Musset épaissit le mystère du personnage, puis nous étudierons le « masque » de la lâcheté et de la faiblesse de Lorenzaccio, et pour finir nous commenterons la singularité du personnage.

Alfred de Musset épaissit le mystère du personnage de Lorenzaccio tout d’abord en multipliant les regards sur celui-ci. Le premier regard est celui du Duc. Pour lui, Lorenzo est un complice, un ami, un parent, un protégé. On le voit par le surnom qu’il lui donne : « Renzo », qui laisse entrevoir cette proximité. Il le dit très clairement avant le début de notre extrait : « J’aime Lorenzo, moi » (ver 471). Mais c’est aussi pour lui un objet de mépris indulgent, sa « chose » en quelque sorte, qu’il peut manipuler à sa guise : « qu’on lui donne une épée ! » (Ver 522). Pour Sire Maurice, Lorenzaccio est un lâche, il le qualifie par une Hyperbole : « Double Poltron ». Il le qualifie également de fils de catin, de batard, ce qui est extrêmement insultant. Au début de l’extrait, il le prend pour une sorte de bouffon impudent qui na peur de rien. Un personnage décadent et lâche qui n’honore pas le nom des Médicis. Valori, lui, est un homme plus posé, qui essaye de maintenir la paix. Il compatit et a pitié de la faiblesse et de l’humiliation de Lorenzo : « Pauvre jeune homme ! » (ver 554). On a donc une image de plus en plus complexe de Lorenzo. Un dernier point de vue serait celui du cardinal, qui lui, dit sans dire. Lorenzo est, à ses yeux, un homme dangereux. Il le compare à un chien de cour : « les chiens de cour peuvent être pris de rage comme les autres chiens. » (Vers 499-500). Cela signifie que c’est un courtisan, prêt a tout pour obtenir les caresses des nobles. Il est capable de toutes bassesses pour obtenir ce qu’il désire. Mais c’est un chien dangereux. A la fin de l’extrait, il l’accuse indirectement d’être un comédien, un simulateur : « C’est bien fort. C’est bien fort. » Dans cette scène, on est en présence d’un nœud dramatique : On multiplie les regards divergeants sur le personnage, ce qui épaissit le mystère de Lorenzo et renforce notre problématique ! Qui est véritablement Lorenzo ? Le Duc doit-il le craindre ou lui faire confiance ?

Nous allons étudier cette image de lâcheté et de faiblesse du personnage tout au long de l’extrait. Tout d’abord, Lorenzo est une personne faible physiquement. On le voit à travers le portrait que e Duc dresse de lui : il a un petit corps maigre, des mains fluettes et maladives « à peine assez fermes pour soutenir un éventail » (ver 485). L’éventail étant un objet féminin, le duc l’accuse d’être moins qu’une femme.

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