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Proposition de plan de commentaire du drame Caligula d'Albert Camus

Mémoires Gratuits : Proposition de plan de commentaire du drame Caligula d'Albert Camus. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  12 Janvier 2014  •  821 Mots (4 Pages)  •  1 334 Vues

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Proposition de plan de commentaire

Caligula, Albert Camus.

I. Un personnage tyrannique : l’excès de Caligula.

1. Un pouvoir abusif.

Il est empereur, se comporte comme un despote, imposant à tous ses décisions. Ne laisse pas parler l’Intendant qui n’a que de courtes répliques dans l’extrait. Caligula lui coupe la parole : « Mais, César… », « César, tu ne te rends pas compte… »

De nombreux verbes à l’impératif « Ecoute bien », « Ecoute moi bien », «

Un ton autoritaire « Je ne t’ai pas donné la parole », « tu exécuteras ces ordres sans délai » (assertions, vocabulaire en lien avec l’idée d’autorité)

Menaçant « tu as trois secondes pour disparaître » (vocabulaire dur qui reflète un personnage dénué de sentiments, de compassion).

Mépris de Caligula affiché dans toute la scène : injurie l’intendant « imbécile »

Aucune place n’est laissée à l’implicite : il veut voler directement les citoyens.

Il fait les choses dans la précipitation, il faut que tout soit fait « sur l’heure », ou « dans un mois au plus tard »

2. Une logique absurde mais redoutable.

Dissimule l’arbitraire sous un langage rationnel avec « j’ai décidé d’être logique », « la logique », connecteurs « Premier temps », « puisque », « En somme ». Ce langage s’associe à des décisions qui relèvent de l’irrationnel (il suit ses pulsions) « J’exterminerai », « nous ferons mourir ».

Son discours est bien construit : connecteurs logiques, connecteurs temporels, conjonctions de coordination (« premier temps » ; « A raison de » ; « en effet » ; « mais » , tous les moyens sont utilisés pour rendre son propos indiscutable, les didascalies étant également là pour renforcer cet effet, puisqu’elles nous disent qu'il est « implacable » (l.12), ce qui nous laisse penser que Caligula est sûr de lui

Langage de l’arbitraire : « doivent », « obligatoirement », « dans l’ordre »,

Explicite avec l’adverbe « arbitrairement »…

Relations logiques étonnantes avec « importance égale » = « elle n’en ont point »

Même gravité entre différents délits : « pas plus immoral de voler » et « glisser des taxes indirectes »

Raisonnement par analogie (« il n'est pas plus immoral de voler directement les citoyens que de glisser des taxes indirectes »).

Maxime « gouverner c’est voler » et conclusion étonnante « mon plan est génial, ce qui clôt le débat »

Demande à l’intendant de le remercier alors qu’il impose la malhonnêteté « En somme, remercie moi ».

[Mais derrière ce discours si implacable et si autoritaire se cachent de réelles absurdités. En effet, dans son discours, Caligula se contredit lui-même à plusieurs reprises. Il dit tout d’abord que

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