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Comme on voit sur la branche

Commentaire de texte : Comme on voit sur la branche. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mai 2019  •  Commentaire de texte  •  852 Mots (4 Pages)  •  1 925 Vues

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Comme on voit sur la branche est un poème extrait du recueil « sur la mort de Marie » publié au 1-eme s par Pierre de Ronsard. Grand poète de ce siècle, et membre du groupe de la pleiade, qui cherchent a enrichir la langue Française. Ainsi, Ronsard ecrit bcp sur la fuite du temps et ses sentiments ( lyrisme). L’extrait suivant est un poème officiel qui lui est demandé par henri 3. C’est un sonnet, règle esthétique qui exige 2 quatrains et 2 terçets et une métrique précise ; cependant, Ronsard y expose des rimes qui lui sont propres.

Nous verrons d’une part l’éloge de la beauté de marie, avant d’étudier l’irruption de la mort dans ce poème et enfin de quelle manière le poète crée une transfiguration de la mort qui permet de ressusciter Marie.

I/ l’éloge de la beauté de MARIE

  1. La jeunesse et la beauté de la rose

Le ch lex de la jeunesse : moi de mai,jeune fleur,aube : en effet le printemps représente dans la poésie le temps de l’éclosion, de la renaissance de la beauté apres une periode hivernale. L’aube au meme titre désigne le début d’un nouveau jour.

La rose est également symbolique puisque il s’agit de la fleur allégorie de la beauté par excellence. S’y ajoute le ch lex de la nature, avec branche, fleur, ciel, se repose, embaumant, grace : se diffuse à travers ce poème une agréable odeur printaniere de sérénité et de calme

Enfin la rigueur esthétique du poète qui instaure des rimes riches : rose qui rime avec arrose du vers suivant permet d’autant plus de mettre en valeur la fleur.

2)métaphore filée de la rose en femme

Marie est tout au long du poème comparée à la fleur, ce qui est typique du lyrisme qui associe une idée comme l’amour, la nature.. à un élément sensible ici la fleur :

La comparaison dès le début du poème induit cette analogie et est renforcée par « ainsi » au v9, ce qui crée dès le début du poème un aspect pictural et floral.

La rose est évidemment personnifiée la belle jeunesse, grace : on lui attribue des aspects humains qui contribuent d’autant plus à son éloge.

D’ailleurs, à la fin du poème nous est dit « ton corps ne soit que roses » Marie qui tout au long du poème est comparée à la fleur a perdu a la fin toute humanité pour ne devenir que rose.

Mais cette beauté élogieuse s’accompagne de l’irruption de la mort, qui est aussi un grand thème lyrique.

1)l’irruption soudaine de la mort

Le poème bascule au vers 7 avec l’opposition Mais : les images de beauté s’éffondrent

De plus, les assonances en u, eu,i se réferent à des sonorités triste et plongent le poème dans un univers mélancholique. L’apparition de la pluie et de la mort au v8 plongent le lecteur dans une nature hostile. Les sonorités longues : laaanguissantes, et feuilles a feuilles… créent aussi un aspect de lenteur qui décrit la mort de Marie. Enfin, la référence à la Parque qui est une divinité mythologique symbole de fatalité montre bien le coté inéluctable de cette mort.

2)Cruauté de la mort

La 3ème strophe montre un coté brutal de cette mort, avec la rapidité de celle-ci, qui surgit au milieu de l’épisode élogieux de la rose.Les allitérations en k, r , t qu’on qualifient de dentales renforcent cet effet de dureté,douleur. De plus, l’image grise de la mort s’oppose aux couleurs vives du début. Le ch lex du deuil avec pleurs,obsèques,larmes accentuent la présence fort de la mort.Marie est même désignée par les cendres au v11

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