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Lecture Analytique Comme On Voit Sur La Branche

Mémoire : Lecture Analytique Comme On Voit Sur La Branche. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mars 2015  •  968 Mots (4 Pages)  •  6 498 Vues

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Lecture Analytique :

Comme On Voit Sur La Branche

Introduction : Ronsard = pls poèmes à des fem. qu’il a aimées. 3 st passées à la postérité = Hélène, Cassandre, Marie. Marie = seule pas noble. Ronsard à écrit pour elle : « les amours de Marie » et 17 ans + tard « sonnets sur la mort de Marie » à l’occasion de sa mort. Ds « Comme On Voit Sur La Branche », il déplore cet événmt + célèbre la beauté de sa muse grâce à 1 comparaison + 1 topos courant en poésie entre la femme et la rose.

Comment Ronsard s’approprie-t-il ce topos ? Nous verrons d’abord que l’auteur construit son souvenir sur un rapprochement progressif et complet de la femme et de la fleur ; tout en livrant 1 visi° originale de la nature + de la mort.

I- Marie et la Rose, de la comparaison à la fusion :

1) Comparaison manifeste :

« comme » v.1 + « ainsi » v.9 = comparaison où seul le comparant est exprimé : la rose.

Le comparé : Marie apparaît seulmnt au 1er tercet = effet d’attente qui met en valeur la femme. Dc comparaison sur 11 vers. Pr renforcer son image, Rons. utilise la m structure pr parler des deux : 6ers vers = beauté + odeur embaumante de la fleur = beauté de Marie v.9 et 10. Puis mort de la fleur v.8 = mort de Marie v.11.

⇨ Pts communs = beauté + fragilité

⇨ Permet d’isoler le dernier tercet = pr dépasser la simple comparaison.

2) Fusion entre la femme et la rose :

Rons. crée 1 réseau de correspondances jusqu’à la fusion ds le dernier tercet ex : m procédés pr les deux avc v.2 jeunesse -> première = v.9 première -> jeune => effet miroir

+ personnifica° de la rose : « elle meurt » v.8 = rapprochmnt avc Marie qui meurt ds le dernier tercet => effet miroir + bcp de répétit° : « Qd l’Aube » v.4 = « Qd la Terre » v.10 + m hyperbole v.2 et 10 pr célébrer la beauté des deux + m rimes et m sonorités ds les quatrains et ds les tercets => effet miroir + Effet de clôture car 2 premiers vers renvoient aux 2 derniers => effet miroir

⇨ Assimilation claire de Marie et de la Rose (bcp de rapprochmnts)

⇨ Mise en valeur des fleurs au dernier tercets car elle st co des femmes et meurent = assimilation car le corps devient rose.

Ainsi, Rons. par le biais de la comparaison entre la femme et la rose arrive à les confondre : ce faisant une vison originale de la nature et de la mort.

II- Une vison originale de la nature et de la mort :

1) Une nature vivante inspirée de l’Antiquité :

Ici, nature = 1 ensemble : pas de lieu particulier m s’il utilise des articles définis. + personnification de la nature avc « ciel » v.3 et 10 + allégories signalées par les majuscules : « La Grâce » = beauté des protagonistes ou = déesse de la beauté. Dc animisme (=élémnt naturel habité par une divinité). + pleurs de l’Aube annoncent la mort de la rose.

⇨ une nature tirée de l’Antiquité là où Rons. puise son inspiration

⇨ références à la beauté Antique + à la déesse de la beauté

⇨ permet d’insister sur la beauté de la femme aimée.

2) La peine du poète face à une mort cruelle :

Rons. décrit 1 mort cruelle pr la fleur : antithèse v.14 « vif et mort » = mort longue et douloureuse + oppositit° entre le C.l de la vie et celui de la mort (vif, jeune, vive ≠ mort, tuée, obsèques) + v.7 et 8 ralentissmnt du rythme avc les « , » et les « e » à prononcer

=> décomposition de la fleur avc « languissante » qui ajoute de la lenteur.

Cela s’oppose à la mort brutale de Marie pr le pote qui a appris la nouvelle.

De +, mort de la jeune = rapide et fatale car « La Parque t’a tuée » v.11

L’idée de mort cruelle et triste est mis en valeur au milieu de chqe dernier vers de chqe strophes avc « pleurs » ; « meurt » ; « tuée » ; « mort » => dc rime intérieure v.4 et 8 puis accent tonique v.11 et 14.

⇨ Poète est donc très touché par la mort de Marie et par la manière

⇨ Il se sert de sa fusion entre la rose et la femme pour comparer leur mort et les opposer

⇨ Cpdt il crée une continuité entre les deux et installe les registres lyrique et élégiaque.

3) Une mort adoucie par le poète :

Rons. cherche à adoucir la mort cruelle de Marie. Pour cela il utilise l’euphémisme « cendre » v.11 pr sauter l’étape de la décomposition => Dc il préserve sa beauté. + utilisat° du lait car élémnt simple et naturel qui reflète l’innocence de cette paysanne. + l’assimilat° vue précédemment permet aussi de préserver sa beauté par la continuité. Enfin l’offrande du sonnet lui permet de rester immortelle c’est donc un cadeau de grade importance pour le poète qui veut garder ce souvenir là de sa muse.

Conclusion : Ronsard s’approprie donc les caractéristiques de la Renaissance comme la comparaison de la femme et d’une fleur En partant de ce lieu commun de la poésie amoureuse il parvient à délivrer un message personnel à Marie, la femme aimée. De plus, il ne les compare pas simplement puisqu’il les assimile complètement et leur confère une forme d’immortalité. En outre, la simplicité et la sérénité correspondent à la personnalité de la paysanne. Cependant, il existe1 autre interprétation, il pourrait s’air de marie de Clève, morte à 21 ans et qui aurait été aimée par Henri IV. Ce dernier aurait demandé à Ronsard de chanter cette mort prématurée.

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