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Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, Ronsard

Analyse sectorielle : Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, Ronsard. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Juin 2014  •  Analyse sectorielle  •  705 Mots (3 Pages)  •  1 141 Vues

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Le début de la Renaissance est synonyme de grands changements en Europe. En effet, cette époque est marquée autant par le mouvement humaniste, qui nait sur le continent, que par l’invention de l’imprimerie par Gutenberg et la découverte de plusieurs manuscrits inconnus. Au cours de cette période historique, le roi de France François 1er se charge d’unifier la langue française sur tout le territoire, que ce soit dans le domaine judiciaire ou religieux. Pendant ce temps, les membres de la Pléiade peaufinent la nouvelle langue nationale et s’assure qu’elle soit aussi bien reconnue que le latin. Les écrits de ce groupe d’hommes abordent les thèmes de la mythologie, des modèles antiques, de la jeunesse ainsi que de la mort. // Parmi ce rassemblement de poètes se trouve Pierre de Ronsard (1524-1585) qui publie dans Les amours (1555) un sonnet (deux quatrains et deux tercets) intitulé «Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose…». Dans ce poème publié aux éditions Gallimard en 1964, les thèmes principaux sont la mort, la beauté, la vie ainsi que la jalousie. La présente analyse mettra d’avantage l’accent sur les sentiments associés à la beauté et à la mort tels qu’ils sont exprimés par Ronsard. Il est possible de constater en premier lieu que l’auteur s’intéresse à (IP1) la beauté que l’on (IS1) vénère et celle que l’on (IS2) jalouse. De plus, il s’intéresse à (IP2) la mort (IS1) naturelle et celle liée à (IS2) la vengeance.

Le sonnet de Ronsard raconte donc, en premier lieu, l’histoire d’une femme que l’on (IS1) apprécie fortement à cause de sa beauté. On remarque ceci, notamment, à l’aide de la métonymie suivante : «Quand la Terre et le Ciel honoraient ta beauté,» (vers 10). Cette figure de style qui consiste à désigner quelque chose par le nom d’un autre élément qui appartient au même ensemble se sert des termes «Terre» et «Ciel» afin de représenter les hommes vivant sur terre ainsi que les morts. Le fait que l’auteur ait mentionné ces deux éléments signifie que la femme en question est grandement adorée physiquement de tous, que ce soit les gens d’ici ou d’en haut. L’affection que les personnes éprouvent pour le protagoniste du poème se fait aussi ressentir en lisant le vers suivant : «Afin que vif et mort ton corps ne soit que roses.». La métonymie citée substitue le terme des souvenirs pour celui des roses : lorsque quelqu’un décède, les seules choses qui restent d’elle sont des bons moments passés en sa compagnie. Ces roses, symbole de la beauté, représentent donc cette femme, dont l’identité nous est inconnue, et qui semble avoir des traits physiques incroyables. Le fait que les habitants du village de cette dame vont se rappeler d’elle signifie qu’elle les a marqués, tant visuellement que mentalement. Cependant, ce n’est pas tout le monde qui apprécie la demoiselle à cause de ses atouts physiques : d’autres la jalouse. Il est possible de constater ceci à l’aide de la périphrase suivante : «Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,». Ce procédé, qui se sert de plusieurs mots au lieu de s’en servir d’un seul afin de former le même sens, se sert de l’expression «de sa vive couleur» au lieu du terme beauté. Dire que la femme rend le ciel jaloux par sa beauté signifie qu’elle rend tant les gens que la nature envieux de ce dont elle a l’air. Une autre figure de style

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